mercredi 3 avril 2019

Ksentini se dit convaincu que la transition suivra le cours constitutionnel

C’est à Me Farouk Ksentini que l’émission L’Invité de la rédaction de la Chaine 3 donne la parole, ce mercredi, pour proposer la marche et le rythme à suivre pour «réussir la transition». L’ex président de la Commission consultative des droits de l’Hommes qui salue l’intervention de l’armée, estime que «la quasi unanimité des gens» souhaite que des élections doivent être organisée le plutôt possible pour désigner un président et remettre le pays sur les rails.   «Bensalah c’est quelqu’un de respectable, il va s’éclipser» Me Ksentini qui se dit convaincu que cette transition suivra le cours constitutionnel assure que l’actuel président du Sénat a qui échoit le rôle de dirigeant l’Etat va «s’éclipser». «Bensalah c’est quelqu’un de respectable, il va s’éclipser. C’est un homme d’honneur qui n’a pas le gout de la confortation» déclare-t-il. Interrogé sur l’homme du consensus qui peut être porté pour diriger le pays, l’invité de la Chaine 3 a exprimé son souhait de voir Liamine Zeroual répondre à l'appel du peuple. En revanche, Me Ksentini déclare que «si le président Zeroual n’accepte pas pour une raison de santé ou autres il faut que ce soit Mustapha Bouchachi».    En 2014, je n’avais pas le droit de faire de déclaration politique   Pressé par la journaliste et par les questions d’auditeurs sur son rôle dans le régime, Me Ksentini a reconnu l’échec de sa génération, tout en récusant les accusations dont il a fait l’objet. «Je n’ai rien cautionné… la CNCDH est une commission consultative et nous ne n’intervenons pas dans la vie politique». Interpellé au sujet de sa fameuse rencontre avec le, désormais, ex président de la République qui a été niée par la présidence, Ksentini a expliqué que sa déclaration «est venue déranger le plan de l’entourage du président qui ne voulait parler du 5ème mandat prématurément et le faire sortir de leur chapeau à la dernière minute».  L’Invité de la Chaine 3 qui a appelé l’ancienne génération de responsables, à quitter «sans procès», plaide, toutefois, pour le jugement de tous ceux qui ont pillé les richesses du pays.   


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