Les vendredis se suivent mais ne se ressemblent pas. En effet, le 12ème de la série depuis le début du hirak au 22 février et le premier pendant le mois sacré est aussi précédé d'événements politiques dans le pays. La mobilisation pacifique se veut toujours revendicative. Les rues et places publiques à Alger et dans le reste des chefs-lieux de wilayas ne désemplissent pas, la population ne décolère pas, ont constaté les journalistes de la radio nationale, relevant un ardent désir pour « un vrai départ ». Ni le jeûne contraignant ni le soleil tapant fort, n’ont eu raison de la mobilisation citoyenne à travers le territoire national. Les Algériens maintiennent la pression plus que jamais avec pour mot d’ordre une démarcation de la feuille de route maintenue selon le calendrier constitutionnel et les revendications fondamentales d’un profond changement, le départ des symboles du système et le report des élections. La sortie d’aujourd’hui se veut une réponse au contenu du discours du chef de l’Etat à la nation, prononcé dimanche dernier, et par là même à tous ceux qui ont parié sur l’essoufflement des marches sous les contraintes du carême. "C'est une sacrée marche", décrit Lotfi Sid la mobilisation pacifique à Alger-centre pour la radio. Nahla Bekralas, de la radio chaine 3, a noté que l’esprit du ramadan est présent partout et il y a lieu de rappeler qu’un iftar collectif est prévu pour rompre le jeûne en messe à Alger-centre et environ. A Annaba, la marche pacifique est le reflet des forums organisés, selon Abdelbaki Djabali, de la radio chaine 3, durant les soirées ramadanesques pendant la semaine dans les quartiers et places publiques de Bône précédant la grande messe de vendredi.
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