Avec plus de détermination, la mobilisation du 16ème vendredi (le premier après le ramadan) coincide avec le discours du chef de l’Etat à la nation, prononcé jeudi soir. Un discours perçu par les uns comme un prélude à un dialogue inévitable alors que d’autres – un large pan du hirak – y voit une invitation ouverte sans noms ni dates ni rendez-vous précis pour l’entame concrète d’une réelle sortie de crise à laquelle tout le monde aspire. Pour faire avancer les choses, des marches sont organisées encore un peu partout dans le territoire du pays pour faire entendre la voix du peuple qui appelle à des réponses palpables aux revendications de la protesta : départ des symboles honnis du pouvoir en place, institution de la commission autonome d’organisation des élections et un changement profond du système . En clair : non convaincus, des citoyens réclament du pouvoir, en première réaction au discours de Abdelkader Bensalah, à œuvrer pour des conditions permettant à même d’aller vers des élections libres et transparentes, élire un président probe et vivre durablement en paix.
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