Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a réaffirmé samedi que son secteur "n'a aucune intention" de privatiser les prestations universitaires, rappelant que la conférence nationale prévue fin 2017, réexaminera le dossier y compris l'aide de l'Etat à l'étudiant. "Le secteur des prestations universitaires ne sera pas privatisé et la question n'a nullement été évoquée", a déclaré M. Hadjar à la presse en marge d'une rencontre avec les représentants des organisations estudiantines, avant de préciser qu'il s'est agi de l'"amélioration des prestations dont l'hébergement et la restauration en les confiant à des gens du domaine". Il a estimé en outre que cette rencontre, première du genre depuis l'année universitaire 2016/2017, "permettra de cerner les problèmes aux quels fait face l'université notamment ceux d'ordre pédagogique ou liés aux prestations universitaires". Il a souligné qu'"il est au courant de ces problèmes à travers les rapports que lui destinent les organisations estudiantines en particulier en ce qui a trait au non respect de certains établissements universitaires de ce qui a été conclu lors des rencontres régulières précédentes et la non reprise des cours dans certaines universités bien qu'aucun problème ne se pose à leurs niveaux". A cette occasion, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a tenu à dire que des inspecteurs du ministère ont été dépêchés pour prendre plus ample connaissance des problèmes et tenter d'apporter les solutions. Il a souhaité cependant, que les organisations estudiantines deviennent des "écoles politiques qui forment les étudiants adhérents". Par ailleurs, les représentants des organisations avaient quant à eux, exprimé avant la rencontre, leur "attachement à la gratuité de l'enseignement et au maintien des tarifs actuels de restauration et de transport avec une éventuelle révision pour leur amélioration". APS
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