Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a affirmé vendredi à Marseille que le gouvernement libyen d’entente national "a besoin de l’appui et du soutien de tous". "Le gouvernement d’entente nationale de M. Fayyez Sarraj, détenteur de la légitimité internationale et représentant exclusif du peuple libyen auprès de la communauté internationale, a besoin de l’appui et du soutien de tous, en particulier des pays voisins, pour pouvoir asseoir son autorité légitime sur l’ensemble du territoire libyen", a-t-il souligné dans son intervention à la 13e réunion ministérielle du "Dialogue 5+5" sur la Méditerranée occidentale. Indiquant que l’Algérie "suit avec un intérêt particulier" la situation en Libye avec laquelle elle a une longue frontière commune, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé que la solution dans ce pays "ne peut être qu’une solution politique". "Je peux affirmer, sans risque de me tromper, que nous sommes tous d’accord dans cette salle que la solution au conflit libyen ne peut être qu’une solution politique dans le respect de la souveraineté nationale, de l’intégrité territoriale et de l’unité du peuple libyen frère", a-t-il souligné, appelant Les pays membres du "Dialogue 5+5" à "appuyer, par tous les moyens", le gouvernement d’entente nationale, "auquel incombe, en premier et dernier lieu, la responsabilité d’assurer la sécurité de son peuple et de ses frontières". Pour le ministre, "tout atermoiement" dans le règlement de la crise libyenne "sert avant tout l’agenda du terrorisme et ses connexions liées au crime organisé et à toutes les formes du trafic transfrontalier". Il a cité en particulier le trafic de drogue, le trafic d’armes, le recrutement de terroristes étrangers et l’immigration illégale qui "constituent dans leur ensemble une menace à la paix et à la stabilité non seulement de la Libye mais l’ensemble de la région". APS
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