samedi 31 octobre 2015

On vous le dit

- Un chercheur appelle à la normalisation des noms des lieux publics Le directeur  du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc), Bachir Atoui, a appelé, jeudi à Alger, à la «normalisation» des noms donnés aux lieux publics en «préalable» à la dénomination et à l’identification de ces espaces. Intervenant lors d’une rencontre intitulée «Onomastique et identité culturelle», organisée dans le cadre du 20e SILA, ce chercheur a plaidé pour une toponymie normative pour uniformiser la transcription des noms des lieux publics. Evoquant l’existence d’une base de données comportant quelque 200 000  toponymes, il a demandé son application après approbation de la Commission nationale de topographie, une instance sous tutelle du ministère de la Défense nationale. Cette base de données a été élaborée en 1996 par un groupe de chercheurs de l’Institut national de cartographie et de télédétection (INCT). L’intérêt de normaliser les toponymes, a indiqué le chercheur, est dicté par le souci de préserver la mémoire, les noms des figures nationales donnés aux lieux publics. M. Atoui, également membre du Groupe d’experts des Nations unies pour les noms géographiques (Genung) pour l’Afrique, a relevé un «dérèglement toponymique» touchant les villes algériennes, dont certaines, a-t-il rappelé, portent des noms datant de l’époque coloniale, ottomane et française. - Deux enfants par couple : accueil plutôt froid des Chinois Les Chinois ont accueilli plutôt froidement, hier, l’annonce de la nouvelle politique des «deux enfants» autorisés par couple, arguant souvent le coût de la vie et les impératifs de carrière dans une société urbanisée, éloignant toute perspective d’un «baby-boom» spectaculaire. Geste historique du Parti communiste chinois (PCC), l’abandon de la politique de l’enfant unique, en vigueur depuis quelque 35 ans, annoncé jeudi, a été décrit dans les médias officiels chinois comme une victoire pour l’économie et la population, pour qui cette contrainte familiale a été, au mieux, acceptée de mauvaise grâce, tout en suscitant d’innombrables tragédies et drames individuels. «Le nouveau plan quinquennal doit être vu comme le triomphe de la volonté populaire, car beaucoup des politiques retenues répondent à des appels de longue date» de la société civile, a écrit le quotidien Global Times dans un éditorial. La nouvelle politique démographique a été décidée par un plénum du PCC qui a défini le 13e plan quinquennal pour 2016-2020, sur lequel fort peu de détails ont été encore publiés. - L’acteur et ex-présentateur Sam Sarpong se suicide en sautant d’un pont L’acteur Sam Sarpong, ex-mannequin et présentateur de la chaîne MTV, s’est suicidé en sautant d’un pont en banlieue de Los Angeles, après que la police eut essayé pendant des heures de l’en dissuader. Lundi, «un homme de 40 ans résidant à Pasadena», une banlieue de Los Angeles (ouest), s’est tué en sautant «du pont de la rue Colorado», d’après William Boyer, porte-parole de la ville de Pasadena. Il a précisé que la police et les services d’urgence «avaient négocié pendant sept heures», avec l’aide de membres de sa famille arrivés sur les lieux, pour tenter de le convaincre de ne pas sauter. En vain. Un porte-parole du service médico-légal de la ville a confirmé qu’il s’agissait de Sam Sarpong. Un témoin avait donné l’alerte lundi en apercevant l’ex-mannequin de Tommy Hilfiger et Dolce et Gabbana debout sur la structure du pont, qui avait été fermé. Il avait joué dans les séries Bones et 24 heures chrono. - Le fils de Laurent Fabius recherché aux Etats-Unis Thomas Fabius, fils du ministre français des Affaires étrangères, fait l’objet d’un mandat d’arrêt aux Etats-Unis pour une folle nuit à Las Vegas en mai 2012, durant laquelle il a distribué aux casinos des chèques en bois totalisant 3,5 millions de dollars. Le mandat d’arrêt visant l’homme de 33 ans n’est pas international, mais s’applique à tout le territoire américain, a précisé un porte-parole du bureau du procureur du comté de Clark, dans l’Etat occidental du Nevada où se trouve la «capitale du péché». En d’autres mots, l’aîné des fils Fabius risque de se faire arrêter s’il pose les pieds aux Etats-Unis, a précisé ce porte-parole. Il a contracté ces énormes dettes de jeu dans la nuit du 15 au 16 mai 2012, selon l’hebdomadaire Le Point. Ce même 16 mai 2012, Laurent Fabius était officiellement nommé chef de la diplomatie française. Joueur invétéré et personnalité sulfureuse, Thomas Fabius a déjà, par le passé, été accusé de jongler avec des millions dans des casinos où il a parfois laissé des «ardoises» chargées.

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