Dérapages et excès de zèle des policiers à Bouira Hier, plusieurs témoins ont assisté à une scène regrettable survenue au niveau de l’ancienne gare routière de Bouira. Un usager qui a marqué un arrêt dans un lieu autorisé a failli être embarqué par deux agents de police auxquels il a fait juste remarquer qu’aucune plaque de signalisation interdisant le stationnement n’existait et que de nombreux automobilistes stationnaient sans être inquiétés. Ces cas avérés d’abus d’autorité sont flagrants au niveau de la wilaya de Bouira. Bien que ces dépassements aient été signalés à la hiérarchie, aucune mesure n’a été prise à l’égard des policiers au comportement souvent brutal . Même les avocats et les journalistes n’ont pas été épargnés. Une avocate, membre du bâtonnat de Bouira, avait témoigné dans les colonnes de notre journal des dépassements d’un haut responsable de la police au niveau de la sûreté de wilaya. Elle avait vécu des moments délicats avec les agents de police. Idem pour les journalistes : deux de nos confrères avaient eu le même traitement. Un journaliste avait été retenu durant des heures au siège du la Sûreté nationale, un autre a été emmené de force, alors qu’il prenait des photos d’une marche organisée à l’occasion du Printemps berbère. Le patron de la DGSN est désormais interpellé. La LADDH soutient les grévistes de la faim de Tiaret Le président de la section locale de la LADDH, Ahmed Manceri, et son staff ont tenu à réconforter par leur présence les agents en grève de la la faim depuis cinq jours, à la base vie située à 80 km de Tiaret. Les grévistes qui n’ont suscité, comble du mépris, aucune compassion d’une quelconque association ou d’un responsable. Un geste réconfortant qui a apporté du baume au cœur de ces personnes rongées par l’incertitude mais décidées à en découdre pour «être réintégrées dans leurs postes après un licenciement abusif», disent-elles, de la part de leur employeur qui n’est autre que l’entreprise Espagnol FCC qui réalise, avec l’ERTHB Haddad, la ligne ferroviaire Saïda-Tiaret. «Pénuries» aux annexes administratives de Sétif Pour ne pas «servir» un citoyen à la recherche d’un document d’état civil, les chargés de l’annexe administrative de la cité des 1014 Logements de Sétif ne sont pas à court d’idées et d’astuces. Dans un premier temps, on avance comme alibi le problème de connexion à internet, alors que les annexes de la ville sont reliées à l’état civil central par intranet. Après le «rétablissement» de la connexion, les chargés de la structure précitée mettent sur le tapis une inexplicable pénurie de papier. Il convient de préciser que cette histoire de manque de papier a perturbé pendant presque un mois le bon fonctionnement de l’annexe de la cité El Hidab. C’est grâce à la diligence d’un citoyen ayant bien voulu l’alimenter en papier que les administrés continuent à y retirer leurs documents. A noter que la «destination» du papier livré aux annexes délie les langues… Création à Chlef d’une société spécialisée dans l’enlèvement des ordures La gestion de la voirie publique, notamment le nettoyage de la ville et l’enlèvement des ordures, a été retirée à l’APC de Chlef et confiée à une entreprise publique autonome appelée Tetach, et ce, depuis une année. Cette première expérience, lancée à l’initiative du chef de l’exécutif de la wilaya, a été une réussite, de l’avis de tout le monde, dans la mesure où elle permet de prendre correctement en charge un volet important de la gestion quotidienne de cette grande agglomération. Cela a été rendu possible grâce aux moyens humains et matériels mis à sa disposition par les autorités de la wilaya. En juillet dernier, le parc auto a été en grande partie renouvelé avec l’acquisition de onze bennes tasseuses, un camion polybenne, deux camions à nacelle (éclairage public) et un rétrochargeur. Cette dotation est venue remplacer l’ancien parc devenu obsolète et inefficace pour une collectivité qui compte 300 000 habitants. L’opération a mobilisé une enveloppe de près de 40 milliards de centimes financés sur les budgets de wilaya et de l’APC.
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