mercredi 3 mai 2017

Le ministre de la Communication, Hamid Grine : l’Algérie possède une liberté de presse unique dans la région et en Afrique

La profession journalistique célèbre, ce mercredi, la Journée mondiale de la liberté de la presse, une occasion saisie par le ministre de la Communication, Hamid Grine, pour s’exprimer à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne. Commentant le message adressé par le président Bouteflika au monde de la presse, dans lequel il souligne que cette liberté représente à ses yeux le « socle » à même de contribuer à l’instauration de la démocratie en Algérie, M. Grine l’interprète comme un appel aux journalistes à respecter les règles déontologiques et à mettre leur pays « au dessus de tout ». Il y voit, aussi, un appel aux éditeurs à offrir aux gens de la profession les conditions les meilleures, afin qu’ils puissent exercer leur métiers « dans les meilleures conditions ». Quand on lui fait remarquer que la nouvelle Constitution a « constitutionnalisé » la liberté d’expression et que, par ailleurs, d’aucuns font état d'une « régression » de cette dernière, il répond que « l’unanimisme fait peur ». « Qu’on parle de régression dit-il, c’est très bien ». Il se réfère à des pays « pas particulièrement amis de l’Algérie », qui y observent, au contraire, une liberté de presse « unique dans la région et en Afrique ». Appelé à commenter la démultiplication des moyens d’expression en Algérie à l’exemple de la presse papier, de radio, de la télévision et des sites électronique, en particulier, le ministre de la Communication reproche à ces derniers, en particulier, d’écrire « tout et n’importe quoi ». De l’avenir de la presse papier dans le pays, il déclare n’avoir pas beaucoup d’inquiétude à son encontre, estimant cependant que le pays a besoin de journaux qui travaillent « dans l’exactitude des faits et rien que des faits » et sans faire de  « morale » ajoutant à cet égard que « nous avons quelques journaux qui sont dans la bonne voie ». Selon lui, la presse qui ne trouvera pas de ressources et qui ne diversifiera pas ses produits, celle-là, peut ne pas se développer et à terme « avoir quelques problèmes ».   De l’arrêt momentané de la parution du quotidien Echourrouq, le ministre explique qu’il découle d’une affaire « purement commerciale, cette publication ayant amassé « beaucoup de créances », de l’ordre de quelques 60 milliards de centimes vis-à-vis des imprimeries de l’Etat, dont certaines, note-t-il, sont « au bord du dépôt de bilan ».   


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