lundi 23 avril 2018

On vous le dit

Don de la guillotine utilisée dans le film Arezki l’indigène Faire de la Maison de la culture «un musée d’histoire» est le vœu du réalisateur Djamel Bendeddouche, qui a fait don, hier, de la guillotine utilisée dans le tournage du film Arezki l’indigène, sorti en 2007 à la direction de la culture de la wilaya. Lors d’une cérémonie à la maison de la culture Mouloud Mammeri, en présence de représentants de la famille révolutionnaire et des autorités locales, le réalisateur a procédé à la remise de l’instrument à la directrice de la culture, Nabila Goumeziane. Soulignant que son geste tend à «maintenir vives les mémoires», M. Bendeddouche a assuré que l’instrument «est une réplique fidèle de la Faucheuse ayant servi à l’exécution du célèbre rebelle Arezki L’bachir le 14 mai 1895». Elle a été réalisée par un ébéniste de la région, qui a tenu à en faire «une réplique fidèle dans les moindres détails», a-t-il ajouté. Rappelant, à l’occasion, que «cette forme d’exécution a été pratiquée en Algérie depuis 1895 et a duré jusqu’à 1959», Djamel Bendeddouche a rendu hommage au chahid Arezki L’bachir et à «tous ceux qui ont payé de leur vie pour l’indépendance de notre pays». Saisie de plus de 3 kilos d’or à Oran Une quantité de 3,443 kg d’or a été saisie au niveau de l’aéroport international Ahmed Ben Bella par les éléments de l’inspection divisionnaire des Douanes Oran-extérieur, selon un communiqué rendu public hier par le service de la communication de la direction régionale des Douanes. La saisie a été opérée, samedi, lors du traitement du vol international en provenance d’Istanbul (Turquie). Le métal précieux était minutieusement dissimulé à l’intérieur des bagages d’un voyageur de nationalité algérienne, a-t-on précisé. La valeur marchande de cet or est de l’ordre de 13 772 840 DA. La quantité d’or a été saisie et une amende représentant deux fois la contre-valeur de la saisie a été infligée au contrevenant, a indiqué la même source. Une lettre antisémite de Wagner sera vendue aux enchères à Jérusalem Une lettre de Richard Wagner à un intellectuel français mettant en garde contre «l’influence» juive dans le domaine culturel sera vendue aux enchères demain en Israël, où les représentations publiques des œuvres du compositeur antisémite sont boycottées. Wagner (1813-1883), dont les œuvres imprégnées de nationalisme ont été adoptées au XXe siècle par le IIIe Reich, était le compositeur favori d’Hitler. Datée du 25 avril 1869, sa lettre au philosophe, poète et critique, Edouard Schuré, traite de la réception de son pamphlet «Judaïsme dans la musique», initialement publié en 1850 sous un pseudonyme. «Le Français connaît très peu de choses sur les juifs», écrit Wagner à son ami, habitant dans la ville suisse de Lucerne, affirmant que l’assimilation juive dans la société française empêche de voir «l’influence corrosive de l’esprit juif sur la culture moderne». L’héritage musical et artistique de Wagner est imprégné d’antisémitisme, de misogynie et d’idées pré-nazies de pureté raciale, même si le compositeur est décédé en 1883, bien avant l’avènement du nazisme. La Banque centrale allemande lève le voile sur son or Une exposition à la Banque fédérale allemande lève le voile sur ses colossales réserves d’or et entend montrer aux sceptiques que les lingots allemands, fraîchement rapatriés de l’étranger, sont une réalité. Première économie européenne, championne des exportations, l’Allemagne possède également les plus grandes réserves d’or au monde derrière les Etats-Unis : 3400 tonnes de métal jaune, l’équivalent de 117 milliards d’euros. Pourtant, pendant des décennies, la majeure partie des précieux lingots ne se trouvait pas sur le sol allemand, mais dans des banques à New York, Londres ou Paris. La raison ? La crainte, en pleine guerre froide, que l’Union soviétique n’envahisse ce qui était alors l’Allemagne de l’Ouest et ne mette la main sur l’or allemand. Mais la pression grandissante du public a incité la Bundesbank, ou «BuBa», basée à Francfort, à rapatrier l’an passé la moitié de son or placé à la Réserve fédérale américaine, la Banque d’Angleterre et la Banque de France. Désormais, les lingots sont au sous-sol de l’institution francfortoise, dans un endroit secret. Seuls huit lingots sont exhibés dans son Musée de l’argent, dans le cadre de l’exposition «Or. Des trésors dans la Banque centrale allemande», présentée du 11 avril au 30 septembre 2018.

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