mardi 25 octobre 2016

Mise en place d'un Conseil d'affaires algéro-suédois en 2017

L'Algérie et la Suède ont convenu de mettre en place un Conseil d'affaires algéro-suédois afin de renforcer le partenariat et les opportunités d'investissements entre les deux pays, apprend-on auprès du ministère de l'Industrie et des Mines. Cette décision a été prise suite à une proposition formulée par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, en visite de travail depuis lundi à Stockholm (Suède), au ministre suédois de l'Entreprise et de l'innovation, Mikael Damberg, lequel a exprimé son adhésion à la proposition. Dans ce cadre, il a aussi été convenu d'organiser un déplacement d'hommes d'affaires suédois en Algérie afin d'identifier les opportunités de partenariat dans des secteurs prioritaires comme les mines, la mécanique et la sous-traitance, les énergies renouvelables et l'industrie pharmaceutique. M. Bouchouareb s'est ainsi entretenu avec le ministre suédois de l'Entreprise et de l'Innovation sur l'état de la coopération bilatérale et les moyens de sa densification et sa promotion à la hauteur des relations politiques entre les deux pays. Après avoir souligné la profondeur des relations politiques entre l'Algérie et la Suède, M. Bouchouareb a mis l'accent sur la "nécessité de passer du stade des échanges commerciaux et de la coopération technique à un partenariat industriel basé sur la coproduction, notamment dans certains secteurs reconnus d'excellence pour les entreprises suédoises". Il s'agit principalement des secteurs des mines, du numérique, des télécommunications, des énergies renouvelables, de la mécanique et l'industrie pharmaceutique. "L'Algérie peut constituer un véritable relais de croissance pour les entreprises suédoises à la recherche de nouveaux marchés pour se diversifier en dehors de l'espace européen", a-t-il dit. Pour lui, la co-production "est, à ce titre, un de ces leviers bénéfiques pour les deux parties, et l'Algérie dispose des capacités pour devenir une plate-forme régionale pour les firmes suédoises". De son côté, M. Damberg a exprimé l'engouement des entreprises suédoises à investir en Algérie tout en soulignant la disponibilité de son gouvernement pour accompagner l'investissement en Algérie. Par ailleurs, M. Bouchouareb a eu un entretien avec le secrétaire d'Etat auprès du ministre suédois de l'Union européenne et du Commerce, Oscar Stenstom, lequel a annoncé la signature en 2017 d'un accord de non double imposition avec l'Algérie. Au cours de son déplacement, M. Bouchouareb a également effectué une série de visites à des sites industriels de plusieurs entreprises suédoises qui ont manifesté leur intérêt à investir en Algérie. Ainsi, les responsables de la Société ABB, spécialisée dans l'énergie, notamment la conception et la fabrication d'équipements d'exploitation minière et de réseaux pour l'alimentation des sites miniers en énergie, ont fait part de leur intérêt pour investir en Algérie dans le secteur des énergies renouvelables.  Cette société, qui active aussi dans le développement des mines souterraines, a exprimé sa disponibilité pour assister les sociétés algériennes en matière de développement des mines. Toujours dans le domaine minier, M. Bouchouarb a rencontré les responsables du groupe MidrocElectro.  Cette rencontre a porté sur les perspectives de partenariat dans le secteur minier et des hydrocarbures ainsi que celui des énergies renouvelables. Avec le Groupe automobile Volvo, M. Bouchouareb a eu des discussions sur un projet d'investissement en Algérie.  Il s'agit du montage, dans une première phase, et la production de tracteurs routiers en partenariat avec un opérateur algérien. Créer un partenariat dans la filière de sidérurgie entre des opérateurs algériens et le groupe SSAB, leader mondial dans le domaine des aciers spéciaux et des solutions aux entreprises activant dans la filière sidérurgique, a été également au centre des discussions entre le ministre et les responsables de ce groupe. Le ministre et la délégation qui l'accompagne ont aussi visité les sites de Ericsson, du constructeur Scania dont les discussions sont à un stade très avancé pour un partenariat industriel et technologique concernant la fabrication en Algérie de plusieurs modèles de sa gamme de tracteurs routiers, ainsi qu'Atlas Copco AB.   Lors de l'ensemble des discussions avec les responsables suédois, ces derniers ont répondu favorablement à l’invitation de M. Bouchouareb concernant l’organisation d’une rencontre en Algérie pour identifier des projets concrets de partenariat dans les domaines industriel, minier et technologique. APS 


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