- Les plaques signalétiques truffées d’erreurs à Mila Les plaques de signalisation plantées récemment dans les rues de Mila sont tout simplement truffées de fautes. La cour de justice, ouverte cette année, est indiquée par une plaque portant l’inscription erronée de «Court de Justice». Plantée au rond-point de Aïn Seyyah, la plaque signalétique (voir photo) ne passe pas inaperçue : elle est régulièrement photographiée par des citoyens qui en font un sujet de dérision. La ville de Grarem-Gouga, au nord de la wilaya, est, quant à elle, signalée aux automobilistes par Greram, un barbarisme qu’on retrouve pratiquement sur les trois plaques signalétiques placées dans la ville. Appelée initialement Grarem, tout court, (Grarem : mot de l’arabe dialectal signifiant amas de pierrailles), la ville a vu son nom s’enrichir, dès 1984, par le nom de famille du chahid Gouga Ammar. Aussi, cette malheureuse réduction (Greram), porte non seulement préjudice à l’orthographe établie depuis longtemps, mais elle balaie d’un revers de la main l’hommage rendu au martyr Gouga à travers l’annexion de son patronyme à celui de sa ville natale. - Sit-in devant une promotion privée à Blida Censés êtres livrés le 31 décembre 2015, les 1108 logements relevant d’une promotion privée à Blida ne sont toujours pas terminés et les travaux traînent en longueur. Samedi, ils étaient environ une soixantaine de souscripteurs à organiser un énième sit-in devant le siège de la nouvelle cité appelée «Résidence Chréa», pour faire valoir leurs droits. «On a fait des économies et des crédits pour pouvoir payer nos logements. Malheureusement, le contrat lié à la date de livraison n’est toujours pas respecté. Deux ans de retard, c’est quand même beaucoup ! Aussi, le promoteur se permet de nous obliger à payer 5% de plus par rapport au montant fixé au début pour terminer ses travaux. Une augmentation du prix non justifiée juridiquement et qui ne figurait pas dans le contrat», se désole un protestataire. Pour un autre, impossible de négocier avec le promoteur, car ce dernier (ou son représentant), était absent. Affaire à suivre… - L’APW de Sétif en «stand-by» L’Assemblée populaire de wilaya de Sétif (APW), dotée de 55 sièges occupés par le FLN (27) le RND (19) et HMS (9), n’a toujours pas tenu sa première réunion consacrée à la constitution de son exécutif. Intronisé président de l’APW de Sétif, suite à l’accord conclu entre son parti et le HMS, le tête de liste du RND éprouve non seulement des difficultés à constituer son équipe, mais aussi à donner le coup de starter de l’APW d’une région aussi importante. Laquelle est obligée de composer avec le jeu des «coulisses». Afin de clarifier les choses à propos d’un blocage ne disant pas son nom, le groupe du FLN tient à travers un communiqué (El Watan détient une copie) à se démarquer. «Nous sommes disposés à intégrer et à travailler dans les différentes structures de l’assemblée. Notre implication ne sera effective qu’après discussion et échange avec le délégué du groupe et la direction locale du FLN». La sortie de l’ex-parti unique n’arrange pas les choses de ladite assemblée dont le baptême du feu est prévu pour demain… - Risque d’une année blanche à Blida La grève touchant aux cycles du moyen et du secondaire dure depuis un mois dans plusieurs établissements de la wilaya. Face à cet état de fait, les parents d’élèves, écœurés, se sont rencontrés samedi au centre de loisirs de Blida, pour dénoncer cette grève qui ne cesse de durer dans le temps. L’année scolaire risque ainsi d’être blanche, selon un ancien prof et parent d’élève qui connaît le règlement du secteur de l’éducation. «Si le quart de l’ensemble des cours n’est pas assuré à temps, l’année sera déclarée blanche. Cette grève illimitée, déclarée illégale par la chambre administrative, a créé une grande inquiétude au sein des parents d’élèves. Le président de l’association des parents d’élèves (bureau de Blida), Mustapha Benkaci, a déclaré «qu’il était temps que les membres du syndicat reviennent sur leur position afin que les élèves soient sauvés !»
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