mardi 27 décembre 2016

Les promesses du ministre

A la veille de 2017, nombreux sont ceux qui ne pourront pas accéder aux promesses reconduites à chaque retard constaté. Les chantiers du secteur de l’habitat avancent vraiment au ralenti. Les énormes retards se confirment à chaque rendez-vous médiatique du ministre, qui préfère disserter sur l’accessoire que d’accéder aux sempiternelles demandes des citoyens sur les raisons de ces lenteurs. Cette fois encore, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que le certificat négatif délivré par les services de la Conservation foncière était toujours exigé des demandeurs de logement dans le cadre des différents programmes de logements publics, notamment pour la formule location-vente de l’AADL. La distribution de logements publics, en dépit de la non-réception par les services du ministère de l’Habitat du certificat négatif, ne signifie pas la suppression de ce document, a indiqué M. Tebboune, qui était l’invité du forum de la Radio nationale. Soit. Initialement, la remise des clefs des logements ne devait pas se faire avant la réception du certificat négatif du souscripteur, mais la lenteur des réponses des Conservations foncières relevant des services des Domaines a empêché cela. Mais qu’en est-il des programmes AADL par exemple ? De gros nuages entourent encore la conduite de ces multiples projets qui concernent des milliers d’Algériens. De report en report, ces projets accusent aujourd’hui en effet un retard considérable qui nous éloigne longuement des rendez-vous fixés par le ministre du secteur. A la veille de 2017, nombreux sont ceux qui ne pourront pas accéder aux promesses reconduites à chaque retard constaté. Le programme 2001-2002 reste à lui seul tout un mystère que ni le ministre Tebboune ni les cadres de son département, encore moins le directeur général de l’AADL, dont on remarque un silence lourd, ne pourront résorber. Pourtant, le ministre s’engage une nouvelle fois, encore une, à clore le dossier des souscripteurs 2001/2002 d’ici mars 2017. Mais qu’en est-il encore de l’AADL 2 qui très vite est tombé dans les oubliettes alors qu’il avait promis monts et merveilles ? Encore faut-il en finir avec le premier programme qui aura mis ainsi, en 2017, plus de 15 ans pour être réalisé. Quant au reste, c’est-à-dire les autres programmes, ceux-là évoluent dans des conditions de transparence qui laissent à désirer. Le ministère de l’Habitat gagnerait à «construire» plutôt des pratiques beaucoup plus faciles celles-là, en instaurant une transparence et un discours de vérité à l’adresse des souscripteurs, s’il veut échapper à la fatalité d’une indigence de moyens et de savoir-faire en la matière. Le ministère de l’Habitat compte livrer plus de 300 000 unités en 2017, a ajouté le premier responsable du secteur.  

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