jeudi 29 décembre 2016

On vous le dit

- Un verdict et des interrogations Lundi prochain, la cour d’Alger statuera sur une affaire des plus intrigantes, que le pôle pénal spécialisé de Sidi M’hamed, à Alger, à eu à juger il y a quelques semaines seulement. Selon l’ordonnance de renvoi devant le tribunal, elle concerne «un transfert illicite» vers l’étranger d’un montant de 128 millions de dinars (128 milliards ) et une «fausse déclaration» que la Banque d’Algérie a identifiée et de ce fait déposé plainte contre l’entreprise privée de transport maritime, CMA-CGM, filiale d’un groupe français siégeant à Marseille. L’affaire remonte au 22 décembre 2014, date à laquelle l’inspection de la Banque d’Algérie a établi le procès- verbal d’infraction contre la société et son gérant, un ressortissant français, suivi d’une plainte déposée au tribunal d’Alger. De renvoi en renvoi, l’affaire a été enrôlée, avec comme partie civile l’agent judiciaire du Trésor, constitué au moment de l’instruction. Les mis en cause, le directeur général de la société et celle-ci en tant que personne morale, ont plaidé leur innocence, mais le parquet a requis, contre le premier responsable de CMA-CGM, une amende estimée à quatre fois la valeur du montant transféré, avant que l’affaire ne soit mise en délibéré. Quelques jours plus tard, le verdict tombe. Le juge a déclaré la relaxe pour le directeur général de la société et condamné la CMA-CGM à payer une amende de… 257, 525 millions de dinars. Une sentence invraisemblable, qui suscite l’appel non seulement du procureur, mais également de la partie civile, représentée par l’agent judiciaire spécialisé. Moins de deux semaines après, l’affaire a été programmée au rôle de l’audience du lundi, au niveau de la cour, que préside depuis peu, une magistrate. - Secousse tellurique de 3,5 degrés à Biskra Une secousse tellurique de magnitude 3,5 sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée hier matin à 2h20 dans la wilaya de Biskra, indique le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag). L’épicentre de cette secousse a été localisé à 13 km au nord de M’ziraa, dans la même wilaya, précise la même source. - Droits de l’homme autocensurés le 10 décembre L’émission n’avait pourtant rien de subversif qui pouvait mettre en danger la République. «Place au débat» diffusée sur la chaîne Echorouk News, consacrée à la situation des droits de l’homme à l’occasion de la journée célébrant la Déclaration universelle des droits de l’homme, n’a pas été diffusée. Les téléspectateurs auraient assisté à un débat intéressant animé par Noureddine Benisaad (LADDH), Hassina Oussedik (Amnesty International), Souad Benhabylès (Croissant-Rouge algérien) et Abdelkrim Ghezali, modéré par l’animateur Khaled Derarni. Redoutant des conséquences néfastes en cas de diffusion de l’émission, la direction de la chaîne a préféré de ne pas laisser «place au débat», au risque de subir des pressions venues d’«en haut». «Notre chaîne de télé est dans le viseur des autorités», craint un de ses journalistes. Les frontières de l’interdit se resserrent autour et contre le débat libre. - A Bouzaréah, le permis de conduire n’est pas une pièce d’identité L’APC de Bouzareah ne reconnaît pas le permis de conduire comme étant une pièce d’identité. Cela paraît bizarre, mais c’est une réalité à laquelle a été confronté un citoyen de cette commune. «Mon dossier de carte grise a été rejeté, parce que j’ai pas fourni une copie de la carte d’identité. J’ai expliqué alors aux agents sur place que j’ai bien fourni une copie de permis de conduire. Leur réponse m’a surpris. Ils m’ont dit que sur décision du maire, seule la carte nationale d’identité est acceptée. Sommes-nous dans une autre République ?» raconte, dépité, un citoyen. «J’avais l’habitude de déposer le même dossier. Mais cette-fois, les services de l’APC de Bouzaréah ont inventé leurs propres règles», dénonce-t-il. Le département de Nourredine Bedoui, qui invite toujours l’administration à faciliter la vie du citoyen, est plus que jamais interpellé.

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