Nawfel Chekaoui, coordinateur du Comité national de défense des droits des chômeurs (Cnddc) ne croit pas en les éléctions algériennes.Le mouvement des chômeurs a opté pour un boycott actif. Chekaoui évoque également l’égarement d’une Algérie qui muselle… Le comité national de défense des droits des chomeurs a décidé de boycotter les prochaines élections législatives. Pourquoi ce choix ? Le comité a annoncé franchement sa décision portant boycott des prochaines élections législatives lors du rassemblement tenu le 14 mars dernier à Ouargla. Nous sommes convaincus que le changement et la satisfaction de nos revendications ne peuvent venir de la part d’un Parlement désigné et enchaîné qui ne représente pas la volonté libre du peuple. Nous sommes persuadés également que le niveau des candidats pour ces élections est bas. Comptez-vous faire campagne pour le boycott de ce scrutin ? Nous n’allons pas nous contenter de dire que nous boycottons. Le Conseil national du Cnddc se réunira dans les prochains jours pour arrêter les actions à mener. Nous envisageons de faire un travail de sensibilisation. Le ministère de la Communication a demandé aux médias audiovisuels de bannir les voix qui appellent au boycott… Ce n’est pas vraiment étrange de la part des membres de ce gouvernement. Le ministre de l’Intérieur avait menacé de recourir à la justice contre toute personne qui appelle au boycott alors que des partis ayant annoncé leur participation à cette mascarade, qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition, sont allés jusqu’à qualifier les boycotteurs de terroristes. La décision du ministère de la Communication confirme l’égarement d’une Algérie qui muselle les voix des opposants et révèle que la liberté d’expression n’existe pas dans notre pays. L’indépendance des chaînes de télévision algériennes n’est qu’un mensonge. Lire aussi : Législatives, dernier souci des jeunes
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