Le nombre de migrants déclarés dans les pays du Maghreb est passé, selon le dernier rapport de l’OIM (Organisation internationale des migrations) de 829 739 en 1990, à 1 118 610 en 2013. L’Algérie est la 2e destination de ce flux migratoire, avec une population de 270 407 migrants et la plupart sont des réfugiés sahraouis, palestiniens, et irakiens. Les migrants algériens, viennent en première position du flux migratoire en Tunisie, même si leur nombre a régressé pour passer de 13 773 en 1990, à 13 027 en 2000, puis à 12 160 en 2010 et à 11 775 en 2013… Le nombre de migrants arabes qui ont choisi les quatre pays du Maghreb, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et la Libye, a atteint, selon le dernier rapport de l’OIM (Organisation internationale des migrations), sur le flux migratoire dans les 22 pays arabes, 1 118 610 en 2013, contre 829 739 en 1990. L’Algérie et la Libye apparaissent comme les principales destinations, avec respectivement 270 407 et 755 974 migrants. Ces derniers viennent soit dans un cadre légal pour travailler, soit en tant que réfugiés, ou encore comme immigrants illégaux et forcés. Le flux migratoire vers l’Algérie a connu de grands changements entre 1990 et 2013. Ainsi, le nombre de migrants qui vivaient dans notre pays en 1990 était de 273 954, soit 1% de la population algérienne ; les femmes représentant 45,2% de ce total. Bien évidemment, les Sahraouis viennent en première position des réfugiés, avec 167 905, suivie des Palestiniens avec 36 004 et des Soudanais avec 9127, alors que les Allemands constituaient une communauté de 6544 travailleurs, suivis des Russes avec 6287. Les années 1990, avec leur lot de terrorisme et de violence, ont beaucoup influé sur les chiffres, puisque l’OIM a recensé 250 110 en 2010, soit 0,8% de la population algérienne. Parmi la population migrante, les femmes ont gardé le même pourcentage qu’en 1990, avec 45,2%. Les Russes et les Allemands ont quitté le pays, mais les Irakiens et les Saoudiens ont fait leur apparition en Algérie avec respectivement 7579 et 3926 ressortissants. Le rapport montre que la population sahraouie garde sa première place, même si elle a connu un recul : 165 911. Elle est suivie des Palestiniens avec 66 731, les Soudanais avec 11 570 et les Irakiens avec 7579. En 2010, le total des migrants en Algérie a encore reculé pour atteindre 244 964, soit 0,7% de la population algérienne, et les femmes ont encore une fois maintenu le même pourcentage que dix ans plus tôt, soit 45,2%. Le nombre des Sahraouis a chuté pour atteindre 91 905, celui des Palestiniens a, lui aussi, reculé, pour passer à 57 565, alors que le nombre des Somaliens, des Irakiens et des Saoudiens a augmenté pour atteindre respectivement 21 031, 13 777, et 7878. En 2013, le nombre de migrants a sensiblement augmenté. Il a atteint le chiffre de 270 407, soit 0,7% de la population algérienne. Les Sahraouis ont atteint le nombre de 101 451, les Palestiniens 63 544 refugiés, les Somaliens 23 215, les Irakiens 15 208 et les Saoudiens 7878. La Libye semble être la première destination maghrébine des migrants. Le nombre de ces derniers est passé de 457 482, (soit 10,7% de la population), en 2000 (10,8% de la population libyenne), puis à 699 144 (11,6% de la population libyenne) en 2010, pour atteindre 755 974 en 2013 (soit 12,2% de la population libyenne). Les femmes représentent un taux de 34,1 à 34,5%. La destination libyenne est, selon le rapport, prisée par les Asiatiques qui constituent la population la plus importante avec à sa tête les ressortissants indiens. Ces derniers sont passés de 553 581 en 1990, à 557 068 en 2000, à 674 177 en 2010 pour atteindre 730 558 en 2013. En 1990, les Egyptiens occupaient la 2e place, avec 200 490 migrants, avant de reculer pour atteindre 159 262 en 2000. Leur nombre est passé, cependant à 168 270 en 2010 pour atteindre 182 342 en 2013. Les autres migrants viennent des Philippines, du Bengladesh et du Pakistan. Le Maroc occupe la troisième position des destinations maghrébines où le nombre de migrants a sensiblement diminué en 23 ans. Il est passé de 57 597 en 1990 à 50 771 en 2013, en passant par 53 124 en 2000, et 50 113 en 2010. Tout comme la Libye, le royaume chérifien est prisé par les migrants asiatiques, et à leur tête ceux qui viennent d’Inde, suivis des Bengalais, des Pakistanais, des Indonésiens, mais aussi des Egyptiens, avec 26 210 en 1990, 28 .557 en 2000, 37 856 en 2010 et 41 365 en 2013. La Tunisie connaît un flux migratoire moyen, qui n’a pas cessé de reculer. En 1990, le nombre de migrants a atteint 38 018, dont 50,9% sont des femmes, avant de passer à 36 .212 en 2000, puis à 33 583 en 2010. En 2013, le nombre a grimpé pour se situer autour de 36 526. Les Algériens viennent en tête des migrants, même si leur nombre n’a pas cessé de diminuer durant ces deux dernières décennies. Durant les années 1990, leur nombre était de 13 773, avant décliner à 13 027 en 2000, puis à 12 .160 en 2010 et à 11 775 en 2013. Les Marocains occupent la seconde place avec 7281 en 1990, 6857 en 2000, 6419 en 2010 et 6218 en 2013. Ils sont suivis des Français avec 3873 en 1990, 3648 en 2000, 3414 en 2010 et 3305 en 2013. Les Italiens viennent juste après avec un total de 1623 en 1990, 1529 en 2000, 1430 en 2010 et 1384 en 2013, alors que les Libyens étaient au nombre de 1225 en 1990, avant de passer à 1153 en 2000, à 1079 en 2010 et à 30 305 en 2013.
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