La mort d’une femme de 30 ans mercredi (29 mars 2017) à la maternité de Sidi Aïssa, suite à une hémorragie de délivrance, pose-t-elle la problématique de la surcharge du volume de travail dans cette maternité de Sidi Aïssa ? Tout porte à le croire. Le décès de cette femme a jeté stupeur et consternation parmi la population de M’sila, dont un certain nombre de femmes sont orientées sur Sidi Aïssa pour accoucher. Dans la semaine du 1er au 9 mars, pas moins de 182 parturientes venues de différents lieux de la wilaya de M’sila, principalement de M’sila, ont été admises à la maternité de Sidi Aïssa. Le déficit en gynécologues à la maternité Slimane Amirat de M’sila est tellement important que cela a fini par alourdir grandement le volume de travail que doit supporter inlassablement l’équipe de spécialistes à la maternité de Sidi Aïssa. Sans spécialistes ni ambulance, les femmes parturientes de M’sila, au-delà des heures de travail, sont orientées principalement sur Sidi Aïssa. Quel est le nombre de morts que le ministère de la Sante, de la Population et de la réforme hospitalière compte-t-il atteindre pour réagir et affecter des gynécologues à la maternité de M’sila pour atténuer la lourde charge que continue à subir la maternité de Sidi Aïssa ?
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