jeudi 30 mars 2017

Logements LPL : la révision du plafond salarial d'éligibilité, pas à l'ordre du jour

Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé jeudi à Alger, que la révision du  plafond salarial d'éligibilité au Logement public locatif (logement social) n'était pas actuellement à l'ordre du jour, au regard des difficultés financières que connait le pays.            Répondant à une question orale lors d'une séance plénière au Conseil de la nation, M. Tebboune a indiqué que "la révision du plafond salarial augmentera automatiquement le nombre de demandeurs du logement social, ce qui nous plongera dans une spirale qu'il nous convient d'éviter à l'heure actuelle". Le salaire mensuel du demandeur du logement public locatif ne doit pas dépasser 24.000 Da, la formule étant destinée aux personnes à faible revenu. Cependant, le ministre n'a pas écarté la possibilité de "reconsidérer cette question ultérieurement en cas d'amélioration de la situation financière du pays", précisant que toute révision du décret définissant les règles d'octroi du logement LPL se limiterait uniquement aux mesures. "Il est de notre devoir d'améliorer les mécanismes garantis par ce décret afin d'attribuer les logements aux plus méritants", a-t-il souligné, préconisant de généraliser les mesures de contrôle au niveau de l'agence AADL pour la formule location-vente au logement LPL pour barrer la route aux fraudeurs. A une question sur les équipements publics accompagnant les projets de logement dans la wilaya de Médéa, le ministre a indiqué que "toutes les politiques actuelles visent à éradiquer les cités-dortoirs". En dépit de la réduction du nombre de projets prévus dans ce cadre, les limitant aux projets prioritaires, le ministre a indiqué que la wilaya de Médéa bénéficiera de toutes les structures nécessaires lors de la réception de logements.  A la question d'un autre membre sur les projets de logements AADL dans la wilaya de M'sila, M. Tebboune a affirmé la désignation de l'ensemble des entreprises de réalisation en charge de ces futurs projets, expliquant le retard accusé actuellement à l'annulation des contrats  avec  certaines sociétés de réalisations et au temps que nécessite la conclusion de nouveaux marchés. APS 


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