Devant l’interdiction imposée par le Port de Béjaïa au groupe Cevital de décharger des équipements industriels, les travailleurs du groupe agroalimentaire ont adressé deux lettres au Premier ministre. Dans une première missive transmise le 25 mars à Abdelmalek Sellal, le président du conseil de participation du complexe Cevital de Béjaïa rappelle que les travailleurs de l’entreprise «vivent aujourd’hui dans l’angoisse de perdre leur emploi». Dans un deuxième courrier envoyé le 5 avril, le même responsable indique que Cevital «subit une véritable injustice et une discrimination économique par rapport à d’autres acteurs du marché». Le refus du déchargement de cet outil industriel «menace l’avenir et l’emploi de 1000 femmes et hommes», indique le texte. «Nous réclamons justice», ajoute le document. Les deux lettres sont restées sans réponse. Les travailleurs du groupe Cevital ont manifesté, samedi dernier, contre l’interdiction faite par le port de Béjaïa de décharger des équipements de leur entreprise.
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