mardi 2 mai 2017

On vous le dit

- Kidnapping à Mostaganem : 3 filles libérées par les gendarmes Trois jeunes filles, dont deux mineures, ont été libérées par les éléments de la Gendarmerie nationale, à Mostaganem, dimanche dernier, après avoir été kidnappées par des ravisseurs. En effet, une femme, qui était sur les lieux du kidnapping, a informé la Gendarmerie nationale par téléphone (numéro vert). L’enquête diligentée par les services de sécurité a permis de retrouver et libérer les trois victimes au niveau d’une habitation en cours de construction dans la commune de Sidi Ali. Deux motos abandonnées par les ravisseurs ont été récupérées. Quelque temps plus tard, un suspect âgé de 22 ans a été interpellé par les gendarmes, tandis que son complice est en fuite. L’enquête suit son cours, selon les mêmes sources. - Le RND et la volonté du peuple ! Choisissant Blida comme dernière étape de sa campagne électorale pour les législatives du 4 mai, le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a déclaré, dimanche après-midi à partir de la salle omnisports Chalane Hocine, que son parti est «né de la volonté populaire qui existera sur la scène politique jusqu’à ce que les citoyens ne voudront plus de lui. Le RND n’est pas un parti éternel, comme le proclament certains pour leur formation politique», une allusion faite au FLN. Et  de poursuivre : «Le RND est pour l’alternance au pouvoir, qui s’engage à respecter et à appliquer la Constitution, dont notamment le droit à l’opposition.» - Mouzaïa, le FLN et le patriotisme… Rappelant aux militants et sympathisants du FLN, venus nombreux l’écouter lors de son dernier meeting à Mouzaïa, la quiétude et la sécurité qui régnaient à travers cette commune durant la décennie noire, contrairement à d’autres villes du pays qui ont connu les affres du terrorisme, Ghanya Eddalia, candidate tête de liste FLN aux élections législatives du 4 mai, a appelé à partir de sa ville natale les citoyens à aller nombreux voter. «Le terrorisme n’a jamais réussi à s’infiltrer à Mouzaïa grâce au patriotisme de sa jeunesse», lancera-t-elle. Et de poursuivre : «Je tiens à rendre hommage aux patriotes de Mouzaïa, qui ont constitué un véritable rempart contre la barbarie. Il est toutefois impératif d’éviter les luttes intestines, les querelles et les malentendus et de faire preuve d’unité pour gagner ces élections.» L’allusion a été faite aux membres de la kasma dirigée par l’ancien moudjahid, Abdelkader Ahmed Benali, et au représentant du bureau transitoire local, Rachid Adda, qui se disputent le leadership de la structure locale. - Disparition de huit jeunes en mer à Annaba Les huit jeunes, qui sont partis tenter leur chance en Europe n’ont pas donné signe de vie depuis quatre mois. âgés tous entre 22 et 26 ans, ces jeunes, issus de Aïn Beïda, ont rejoint Annaba pour embarquer dans une chaloupe, ou quelque chose de semblable, durant la première semaine du mois de janvier. Depuis, aucune nouvelle sur leur sort, ce qui a suscité moult spéculations à leur sujet. Certains se hasardent à avancer qu’ils sont morts en haute mer, d’autres, moins sceptiques, gardent espoir que les huit jeunes soient incarcérés quelque part en Tunisie. C’est vers ce pays que se tournent les regards, car beaucoup de gens,ces jours-ci, ont fait courir le bruit qu’effectivement les disparus sont emprisonnés en Tunisie. Pourtant, les parents de ces jeunes ont tout fait pour avoir des nouvelles de leurs enfants. Ils ont interpellé les autorités nationales et d’autres se sont rendus en Tunisie pour essayer de s’informer sur le sort des disparus. Qu’est-ce qui a fait donc que des jeunes, adolescents surtout, sortent dans la rue et organisent une marche qui va du rond-point du commissariat jusqu’au tribunal de la ville ? C’est sans doute la nouvelle lancée via Facebook qui a allumé la mèche. Dimanche de 11 h à midi, une centaine de jeunes, avec des banderoles, ont observé un sit-in devant le tribunal, tout en lançant des appels aux responsables. Sur les banderoles on pouvaitt lire «Nous voulons retrouver les harraga» et d’autres expressions du même genre. Deux ou trois mères de ces jeunes ont rejoint le groupe avec les larmes aux yeux. Et si les huit disparus sont effectivement quelque part incarcérés en Tunisie ? C’est ce que tout le monde espère. Si cela s’avère vrai, tout rentrera dans l’ordre pour les familles éplorées.  

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