dimanche 5 mars 2017

En quête d’alternatives d’investissement

Une délégation de l’Union européenne (UE), composée d’une dizaine de personnes, s’est rendue, en fin de semaine, dans la wilaya de Tamanrasset. L’objectif de cette visite, a-t-on appris d’une source auprès de la wilaya, est d’étudier les possibilités de conclure des partenariats visant le renforcement des acteurs du développement des collectivités locales à même d’améliorer les systèmes de planification stratégique pour la bonne gouvernance locale. Une réunion de travail, à laquelle la presse n’a pas été conviée, s’était tenue, mercredi dernier, au siège de la wilaya afin de préconiser des solutions de nature à améliorer les opportunités économiques offertes dans cette wilaya du Grand Sud ainsi que l’accès des citoyens aux services publics à travers la modernisation de l’administration. Selon la même source, le choix de Tamanrasset s’est fait suivant ses spécificités géographiques, culturelles, sociales et économiques. Des paramètres en mesure de consolider l’idée de promouvoir le commerce du troc, l’investissement, le tourisme et l’industrie dans cette région qui renferme les plus importantes zones aurifères d’Algérie. Des diapositives ont été ainsi présentées aux membres de la délégation qui ont pris connaissance des atouts et des richesses minières dont jouit Tamanrasset et son sous-sol qui regorge de précieux et importants minerais, dont l’or, l’argile et des gisements de marbre. Cette visite a conduit la délégation de l’UE à la Maison de l’artisanat et à l’Ecole-pilote de la taille de pierres précieuses et semi-précieuses de la ville, où elle avait reçu des propositions sur des projets ambitieux confectionnés par des artisans talentueux sous la houlette de la Chambre de l’artisanat et des métiers qui mise sur la promotion des produit 100% made in Tamanrasset. Il faut savoir, que le massif du Hoggar, connu chez les géologues sous le nom de Bouclier targui, présente beaucoup de similitudes avec les boucliers célèbres dans le monde, tels que les boucliers canadiens, australiens et brésiliens. Pas moins de 61 indices de pièces précieuses ont été mis à l’évidence lors des travaux d’inventaire effectués par l’Office national des recherches géologiques et minières (ORGM) de la période allant de 1993 à 1996. Ces indices sont représentés par 19 types de minéraux (béryl, corindon, topaze, piezo-quartz, disthène, spath d’Island, grenat, zircon, fluorite, agate, jaspe, calcédoine et opale, tourmaline, turquoise, quartz rose, néphrite, serpentine, roche à olivine et apatite). La région dispose de 21 substances métalliques réparties sur 315 sites, indique-t-on.  

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