vendredi 3 mars 2017

La pénétrante Ahnif-Akbou livrée à la circulation, en attendant un autre tronçon en juin

La pénétrante autoroutière allant de l’échangeur Ahnif, dans la wilaya de Bouira à Akbou (Béjaïa) longue de 42 km, a enfin été livrée hier à la circulation automobile. Inaugurée par le ministre des Transports et des Travaux publics, Boudjemaa Talai, la livraison de cette partie du projet toujours en chantier a mis fin au calvaire des usagers. Le ministre a été interpellé par des habitants de la commune d’Ahnif,  appelant à l’ouverture de chemins d’accès menant vers des terres agricoles. Présent à l’occasion de cette visite,  le wali de Bouira,  Mouloud Cherifi, s’est engagé à prendre en charge ce volet, et ce, en collaboration avec les services des travaux publics. Le ministre a précisé qu’un autre tronçon de 10 km sera livré au courant du mois de juin de l’année en cours. Inspectant les travaux de mise à niveau du tronçon allant de Lakhdaria à Bouira, long de 33 km, M. Talai a exhorté l’entreprise en charge de ce chantier, l’ETRHB-Haddad, de refaire une partie de la chaussée sur 50 mètres. «La qualité des travaux est mauvaise», a déploré le ministre qui s’est montré également déçu quant aux défaillances en matière de communication, en s’adressant au directeur de l’Agence nationale de gestion des autoroutes. «Vous communiquez mal. Il faut informer les gens de la complexité du terrain à l’origine de ces retards», a-t-il regretté. Un tronçon de 2 kilomètres a été livré hier au niveau de la commune de Aïn Turk. Les travaux de confortement de glissement de terrain survenu au niveau du PK 186 ont été achevés. Les opérations de réhabilitation dudit tronçon ont enregistré un retard énorme. La difficulté du terrain, connu pour ses glissements, a été toujours soulevée comme l’un des facteurs à l’origine des retards. Interpellé sur les glissements menaçant des habitations au niveau du village Oued Rekham, le wali de Bouira, qui avait reçu une délégation des protestataires, s’est engagé à prendre en charge le problème en procédant ainsi au relogement des familles habitant des maisons en ruine. Questionné par El Watan sur l’entretien de l’autoroute inexistante, le ministre a assuré qu’une entreprise algérienne a été engagée pour prendre en charge ce volet. M Talai a refusé de s’exprimer quant au projet de péage. L’opération est gelée en raison des difficultés financières auquel fait face le secteur, a affirmé un cadre de l’ANA.

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