On vous le dit

Le wali de Annaba «tolère» la profanation du cimetière Zaghouane Contre vents et marées, les travaux de construction d’une mosquée à la limite du cimetière Zaghouane, à quelques pas de la grande mosquée Ennasr, sont lancés. Le premier coup de pelle a généré, récemment, l’effondrement du mur de clôture, et, pire, le glissement de plusieurs tombes, dont les ossements jonchaient le sol. Malheureusement, aucune autorité n’a daigné intervenir, pas même le wali de Annaba. Selon les familles de ces morts, ce chantier n’a aucune autorisation administrative lui permettant d’exister. «Au lieu de faire une extension du cimetière, très exigu et convoité par les originaires de Annaba, on a préféré afficher les signes d’opulence de ceux qui sont derrière ce projet», regrettent les familles concernées. En effet, c’est un particulier, fils d’un ministre en exercice, qui est le «propriétaire» de cette mosquée de trop, car elle est voisine d’une autre quasiment vide à longueur d’année. D’où l’absence de réaction du wali de Annaba qui, lorsqu’il s’agit de constructions illicites, ne ménage aucun effort pour les démolir. Actuellement, le rythme des travaux bat son plein, d’autant plus que c’est une entreprise chinoise qui assure la réalisation. Quant aux morts, ils sont, au même titre que les vivants, non respectés en Algérie. Campagne antiboycott à Tlemcen La coordination des associations de soutien au programme du président de la République de Tlemcen, qui regroupe 360 000 adhérents, selon son responsable, entamera la semaine prochaine une campagne antiboycott des élections législatives. Elle sillonnera les 53 communes de la wilaya et incitera les citoyens à aller voter. «Nous ne donnerons aucune consigne de vote, notre objectif est de pousser les Algériens à aller voter pour ne pas laisser la place aux opportunistes. Notre devise est ‘‘Votez pour l’Algérie’’», indique Kamel Bounaga, le coordinateur des associations et directeur de campagne du président candidat, lors de la dernière présidentielle de 2014.  Faisant appel aux étudiants, la coordination, qui dit respecter les convictions des formations politiques et des listes indépendantes, assure que «nous voulons que l’Algérie change positivement, et pour qu’elle change, nous devons aller voter pour celles et ceux qui aiment l’Algérie !» L’Echo de Tiaret bientôt en version numérique   Après une rupture de l’édition papier au terme du 48e numéro, l’Echo de Tiaret  reparaîtrait  sous une version numérique, a fait savoir son ex-responsable, M. El Kebich, dans une déclaration à El Watan. Ce journal local, qui n’a pas bénéficié en son temps de publicité dans sa quête de gagner le maximum de lecteurs, était édité avec l’appui d’hommes d’affaires locaux et le précieux concours  de correspondants et journalistes locaux. Son appellation bien qu’accrocheuse  restait  toutefois aux yeux de certains un titre qu’on réprouve, car ayant appartenu par le  passé aux colons de la région.. Le chef d’état-major en visite à la zaouïa de son grand-père Le général-major Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major et vice-ministre de la Défense, a entrepris hier une courte visite à Aïn Yagout (une trentaine de kilomètres au nord de Batna), où il s’est enquis de l’état d’avancement des travaux de réalisation de l’école coranique affiliée à la zaouïa portant  le nom de son grand-père Si Othmane Ahmed Gaïd.  Une zaouïa chargée de l’apprentissage du Coran et dotée par l’apport personnel du général, nous dit-on, d’un dortoir et d’un réfectoire. Au cours de cette visite de courte durée (quelque 45mn), Gaïd Salah s’est rendu à la mosquée jouxtant la zaouïa, où il s’est acquitté d’une prière, échangé quelques mots avec les personnels et est reparti. Cette zaouïa, a-t-on noté, est devenue depuis un certain temps un lieu de pèlerinage pour des personnalités politiques qui y viennent pour s’imprégner de la baraka des ancêtres de la famille Ahmed Gaïd. La dernière visite remonte aux dernières sénatoriales, où militants du FLN et du RND s’y sont rendus.