mardi 28 mars 2017

Sour El Ghozlane : Les retraités de l’ENAD en colère

C’est la colère dans les rangs des retraités de l’Entreprise nationale des détergents et produits d’entretien (ENAD), sise à Sour El Ghozlane. Dans une requête, ces derniers, dont le nombre avoisine les 152, réclament essentiellement leur prime de retraite ainsi que l’allocation de fin de carrière professionnelle. D’après les documents, dont nous détenons une copie, ces ex-employés de l’ENAD ont été mis à la retraite suite à l’application d’un plan social lancé dans le cadre d’une restructuration financière de l’entreprise, mettant fin sur la demande de l’employé au contrat de travail. Ont été concernés par cette décision les employés travaillant sous contrat à durée indéterminée. Dans un accord signé par les responsables de l’entreprise et la section syndicale, plusieurs droits sont garantis après tout départ volontaire. Parmi ces droits, l’allocation de la retraite calculée de 26 jours sur chaque année de travail. La prime de fin de carrière, qui devait leur être attribuée mais qui ne l’est toujours pas, elle est calculée de la même manière avec effet rétroactif de 5 années de travail. «Tous les employés ayant accepté cette offre de départ volontaire lancée en 2013 n’ont rien perçu de leurs droits. Sauf certains qui ont fait appel à la justice et ont fini par avoir gain de cause. Nous, en tant qu’anciens de cette entreprise publique, nous ne voulons pas des embrouilles de la justice et désirons obtenir nos droits à l’amiable. Nous avons envoyé plusieurs correspondances au PDG de l’entreprise, au président du conseil d’administration, ainsi qu’au président du groupe industriel Chimendis, mais sans aucune suite. Nous avons même essayé de voir ce dernier, mais nous avons été renvoyés de la pire des manières», déclare un des employés lésés. En dernier recours, une requête a été envoyée au ministre de l’Industrie et des Mines dans l’espoir d’avoir un écho et restituer enfin leur droit cité dans l’accord commun du plan social. Pour y voir plus clair dans cette affaire, nous avons essayé de joindre les responsables de l’ENAD et de la société mère, le groupe industriel Chimendis, mais en vain.                         

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