vendredi 26 mai 2017

Mokhtar Hasbellaoui, un clinicien ministre de la Santé

Ministre de la Santé depuis 2013, Abdelmalek Boudiaf est remplacé par le professeur Mokhtar Hasbellaoui. En réunion pour l’élection du président de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève, le nouveau ministre est rappelé pour la passation de consignes, aujourd’hui, avec l’ancien qui venait juste de quitter la capitale suisse. Mokhtar Hasbellaoui est l’actuel directeur de l’Institut national de la santé publique (INSP). Un établissement qu’il gère depuis une année. Il vient juste aussi de décrocher le poste de chef de service ORL du CHU Mohamed Lamine Debaghine de Bab El Oued à Alger. Récemment, il assurait aussi l’intérim de chefferie de c-service de CHU Tizi Ouzou. Il est aussi président du conseil scientifique du CHU et de la faculté de Tizi Ouzou. «Nous considérons que ce changement était nécessaire, vu la situation du secteur de manière générale. Un secteur marqué par des dysfonctionnements et ébranlé par plusieurs scandales (vaccins, RHB, pénuries de médicaments…)», déclare Lyès Merabet du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP). Pour le syndicaliste, le changement permettra le rétablissement du dialogue avec le partenaire social rompu avec le désormais ex-ministre. Merabet affirme la «disponibilité du syndicat» à travailler de concert pour construire des solutions aux problèmes du secteur. Pourvu que le nouveau ministre, clinicien, spécialiste en ORL, ne fasse pas la sourde oreille.

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