Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière organisera, prochainement, un concours de promotion des corps du secteur de la santé qui sont au service des entreprises et autres instances hors secteur, a annoncé, mardi à Oran, le directeur des ressources humaines au ministère. Initié par la Direction générale de la Fonction publique, ce concours est destiné à 2.374 fonctionnaires du corps des médecins et psychologues qui passeront l’examen samedi prochain. 1.311 autres fonctionnaires du paramédical passeront le test le 10 octobre prochain, a ajoute M. Bencherik Hadj. Ce concours se tiendra au niveau des instituts supérieurs de formation paramédicale d’Alger pour le centre, à Constantine (est) et à Oran pour l’ouest, ainsi que l’institut de formation paramédicale d’Ouargla pour le sud. Ce concours est ouvert aux corps relevant du secteur sanitaire placés au service de cinq ministères, à savoir de la Solidarité, de la Famille et de la Condition féminine, de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Justice et autres instances dont les Douanes, la Sûreté nationale et la Protection civile. Création de secteurs sanitaires après la promulgation de la loi sur la santé Par ailleurs, Abdelmalek Boudiaf a annoncé que le projet de création de secteurs sanitaires sera concrétisé après la promulgation de la nouvelle loi sur la santé. Dans une déclaration à la presse en marge de la clôture des travaux de la rencontre régionale d’évaluation du secteur sanitaire dans neuf wilayas du sud-ouest et des Hauts plateaux de l’ouest du pays, le ministre a déclaré que "nous procédons à une concrétisation virtuelle des secteurs sanitaires en attendant la promulgation de la nouvelle loi sur la santé". "Nous avons constaté de grandes disparités entre un grand centre hospitalier universitaire (CHU) et un établissement de proximité en l’absence de complémentarité et à cause des moyens humains et matériels épars nécessitant une organisation et une mise en place de secteurs sanitaires", a souligné M. Boudiaf. "Notre préoccupation réside dans la manière d’organiser le parcours du malade, ce qui nécessite une réflexion sur la mise en place de secteurs sanitaires disposant chacun d’un hôpital, de cliniques, de salles de soins et couvrant une grande partie d'agglomérations dans une ville", a-t-il ajouté. Dans cette perspective, de mini ateliers de travail ont été constitués lors de la rencontre régionale d’évaluation organisée à Oran pour traiter, dans une optique virtuelle, de la création de ces secteurs. Chaque secteur sanitaire, en tant qu'espace fixé par une planification, permettra d’assurer des prestations de base et de hisser ceux des services hospitaliers, selon M. Slim Belkacem, conseiller du ministre. Il prévoit la création du poste de médecin de référence ou ce qui est connu comme "médecin de famille". Chaque citoyen résidant dans l’espace du secteur a le choix entre un médecin généraliste du secteur public ou privé qui sera son médecin de référence et ne peut consulter un médecin spécialiste avant de passer par lui, a-t-il expliqué. Le responsable de l’établissement hospitalier d’Adrar, Daouali Boudjemaa a estimé, de son côté, que le projet de secteur sanitaire permettra un retour aux principes de base du système sanitaire et à la hiérarchie des soins de base. Le ministre de la santé a procédé, avant le lancement des travaux de la deuxième journée de cette rencontre régionale, à l’ouverture de l’année scolaire à l’institut supérieur de formation paramédicale d’Oran. Le nombre de formés en paramédical sera revu à la hausse au niveau national à près de 60.000 en 2019, soit l’équivalent de 50 % de l’effectif global actuel, avait annoncé le ministre à cette occasion.
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