Plus de 150 chefs d'Etat et de gouvernement lancent, lundi, près de Paris la 21ème Conférence climatique de l'ONU, censée déboucher sur un accord historique de lutte contre le réchauffement planétaire. Après un week-end marqué par plus de 2.000 marches dans le monde demandant « un accord climatique fort », les dirigeants vont commencer à s'exprimer à tour de rôle pour faire part des propositions de leur pays. Cette COP21, qui accueillera 10.000 délégués et autant d'observateurs et journalistes est considérée comme le plus grand évènement à être consacrée au climat. L’objectif durant les deux semaines de travaux qui vont suivre, va consister à tenter de mettre sur pieds le tout premier accord engageant l'ensemble des pays de la planète à conjuguer leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, pour limiter le réchauffement global à 2°C par rapport au niveau d'avant l'ère industrielle. Le constat est établi: le monde se réchauffe, sous l'effet des émissions issues de la combustion des énergies fossiles, mais aussi des modes de production agricole et d'une déforestation chaque année plus intense. A travers plusieurs régions du globe, le dérèglement du climat ne cesse de provoquer des phénomènes de sécheresse, une montée du niveau des océans et des atteintes à la diversité biologique dans le monde. Au-delà de +2°C, les scientifiques redoutent un emballement créant un monde toujours plus hostile : cyclones à répétition, chute des rendements agricoles et submersion de territoires.
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