Le rapporteur de la cellule d’assistance judiciaire pour l’application des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, Azzi Merrouane, n’a finalement pas été entendu par le procureur de la République. Selon un site d’information, l’avocat «aurait été convoqué la semaine passée suite aux déclarations faites aux médias sur la réconciliation nationale». On reproche au même responsable aussi, selon le même article, «de rendre publiques des informations au nom d’une cellule qui n’existerait pas légalement». Niet catégorique de Azzi Merrouane, qui dit d’abord que «jamais le procureur ne l’a convoqué». L’avocat, qui refuse de rentrer dans une «polémique stérile», tenait pourtant à ne pas commenter la rumeur en question, mais il relève tout de même des contradictions et des précisions : «Nous avons été mandatés par le président Bouteflika en 2006 pour porter assistance aux personnes dans le cadre des dispositifs de la réconciliation nationale. Une conférence des avocats a eu lieu en 2006 en présence du président de la République qui tenait à ce qu’une aide juridique soit apportée aux concernés par la charte. De plus, dans le même article qui n’a aucun fondement on parle aussi de ma qualité de porte-parole ou de rapporteur ! Je le suis ou pas ?» La cellule est donc, tient à expliquer Me Azzi, un mécanisme qui a eu le PV d’installation mais qui n’a pas une obligation d’exister légalement, c’est-à-dire pas de siège comme une association. «Nous avons notre crédibilité à préserver ; nous ne sommes pas une association, nous n’avons d’ailleurs pas de siège, et c’est la conférence des avocats qui a recommandé cette cellule avec la bénédiction du premier magistrat du pays. Je préfère ne pas commenter des rumeurs. Cela est grave», conclut Me Azzi Merrouane.
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