La cause de l’incendie reste inconnue. Le travail pour en déterminer l’origine a été confié aux services scientifiques de la Gendarmerie nationale. Une odeur âcre et un nuage de fumée visible depuis Ben Aknoun. Des ambulances tentent de foncer en empruntant la bande d’arrêt d’urgence, alors qu’un immense embouteillage ralentit déjà les automobilistes qui empruntent l’autoroute vers Zéralda. Au niveau d’un concessionnaire automobile, une bonne partie de la végétation est calcinée. D’énormes taches noires recouvrent le sol. Plusieurs engins de la Protection civile sont garés sur le bas-côté. Des pompiers couverts de suie se battent contre le feu. Il est 14h quand les éléments de la Protection civile sont appelés en urgence pour circoncire un incendie qui s’est déclaré au niveau de Dounia Parc, côté Ouled Fayet. Rapidement, le feu se propage à cause du vent. La vague de chaleur qui touche la capitale n’arrange rien. Dès leur arrivée, la quinzaine d’engins dépêchés par la Protection civile et la cinquantaine d’hommes mobilisés ont dû tout mettre en œuvre pour empêcher que le feu consume les 65 hectares du Dounia Parc. «On a dû se battre contre le feu, mais également contre le vent et la chaleur, raconte le lieutenant Khaled Benkhalfallah. Il fallait agir vite car quand il prend dans les broussailles, le feu est plus difficile à éteindre.» A 18h, le feu a été circoncrit même si des alertes sont signalées sur d’autres parcelles du Parc. Sur le bas-côté de l’autoroute, quatre éléments de la Protection civile luttent contre un départ d’incendie au milieu d’une végétation calcinée. Certains palmiers qui longent l’autoroute ont été touchés par le feu et plusieurs d’entre eux sont calcinés, ce qui démontre de la violence de l’incendie. «Un hectare d’arbustes et 15 hectares de broussailles ont brûlé, détaille le lieutenant Benkhalfallah. Nous allons installer une surveillance cette nuit.» Si pour l’heure la cause de l’incendie reste inconnue et le travail pour en déterminer l’origine a été confié aux services scientifiques de la Gendarmerie nationale, on estime que la forte chaleur qui a régné ces derniers jours pourrait en être la cause. «Il y a de fortes chances que la canicule et les broussailles soient la cause du sinistre», affirme un élément de la Protection civile.
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