lundi 6 mars 2017

Boualem M'Rakach, président de la CAP (Patronat) : l'informel bloque le développement de l'économie nationale

Venu présenter quelques unes des propositions qu’il compte soumettre aux travaux de la 20ème Tripartite, M. Boualem M’Rakach, considère que le marché reste « pénalisé » par un tissu industriel encore incapable de répondre à ses besoins. Reçu, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP) estime que le développement économique et social du pays ne saurait se concevoir sans une démarche commune impliquant le gouvernement, les opérateurs économique et le syndicat, « particulièrement, dit-il, dans le contexte actuel ». Rappelant les centaines de proposition avancées, par le passé, lors des multiples rencontres organisées entre ces partenaires, M. M'Rakach s’inquiète de savoir pourquoi nombre parmi elles n'ont pas été prises en compte, jugeant que si l'on en est arrivé à ce stade, c'est en raison, selon lui, de « la spéculation, de la bureaucratie et l’économie informelle ». A propos de ce dernier aspect, il affirme que près de la moitié de l’économie, de l’Algérie reste encore détenue par le circuit de l’informel, « une situation de non retour », constate-t-il. Selon lui, cette présence bloque tout investissement ce qui, à ses yeux, nécessite de réactiver sa proposition de création d’une structure chargée de mener la lutte contre ce phénomène, dont il assure qu'il génère un pactole de 35 milliards de dollars, « soit la moitié du budget de l’Algérie ». Au titre de la nouvelle démarche de croissance économique prônée par le gouvernement, M. M’Rakach appelle, par ailleurs, à faire faire table rase des anciennes méthodes de gestion mais à prendre, désormais en compte, les propositions chaque fois formulées par les partenaires sociaux pour remédier aux erreurs du passé.    


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