dimanche 26 mars 2017

Concours de recrutement d’enseignants en juin

Nouria Benghabrit, ministre de l’Education nationale, a annoncé hier à Alger que le concours de recrutement d’enseignants sera organisé vers la fin juin 2017. Intervenant en marge d’un séminaire international sur le processus d’élaboration des cartes et atlas scolaires, la ministre a indiqué que «le concours de recrutement d’enseignants sera organisé vers la fin juin et concernera toutes les matières dans les trois cycles d’enseignement (primaire, moyen et secondaire) et non pas les enseignants de physique et de mathématiques comme prévu auparavant». Rappelons que l’année scolaire 2016-2017 a concerné plus de 8 600 000 élèves, encadrés par 495 000 enseignants dont 4878 diplômés des Ecoles normales supérieures et 28 075 nouveaux enseignants. Apparemment, ce département ministériel ne connaîtra pas d’austérité budgétaire ou de gel de recrutement, malgré la situation délicate et sensible que traverse le pays. Le gouvernement est dans la logique qui consiste à dire que l’école constitue un investissement absolument nécessaire, et jamais une dépense superflue sur laquelle on pourrait faire des économies. Après avoir relevé que le nombre de postes ouverts pour ce concours «n’a pas encore été défini», Mme Benghabrit a affirmé que son département ministériel continuerait à exploiter les listes de réserve dans le recrutement, en plus de ce concours. Le secteur est à la recherche de profils qui peuvent participer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et du rendement du système national d’éducation et de formation afin de répondre, quantitativement et qualitativement, aux besoins du pays en matière de qualification des ressources humaines. Enseigner est un métier complexe, difficile, exaltant certes, mais d’une immense exigence. C’est pour cela qu’il est essentiel, selon la ministre, d’accompagner les professeurs, de les former et de les soutenir. Ces recrutements ont été rendus indispensables aussi en raison de départs massifs d’enseignants au titre de la retraite anticipée. C’est le secteur de la Fonction publique le plus touché par ce phénomène, selon des estimations officielles (plus de 70% des demandes). La ministre a ajouté que son secteur «adoptera une vision inclusive» dans la désignation des postes en intégrant les postes vacants après le départ de leurs titulaires à la retraite.

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