lundi 6 mars 2017

Des surprises et des confirmations de choix

La journée d’hier a été marquée par plusieurs surprises, notamment chez le Front de libération nationale (FLN) qui a procédé à un réaménagement de plusieurs de ses listes, notamment à l’est du pays. Le délai légal pour le dépôt des dossiers de candidatures aux élections législatives du 4 mai prochain a expiré hier à minuit. Les partis et les candidats libres, engagés dans cette course, ont profité de la dernière journée pour confirmer leurs choix respectifs ou effectuer des changements sur les listes établies. En effet, la journée d’hier a été marquée par plusieurs surprises, notamment, chez le Front de libération nationale (FLN) qui a procédé à un réaménagement de plusieurs de ses listes, notamment à l’est du pays. L’ex-parti unique, qui avait voulu engager une majorité de ses ministres recrutés en 2015 par Amar Saadani, a, semble-t-il, changé d’avis. La formation que dirige le vétéran, Djamel Ould Abbès, s’est débarrassée, à la surprise générale, de la candidature du ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, annoncé pourtant comme tête de liste du parti à Constantine. Toujours à l’est du pays, l’ex-parti unique a récupéré «ses hommes d’affaires», en l’occurrence Baha Eddine Tliba, à Annaba, et Mohamed Djemai, à Tebessa. Mais le choix de la direction du FLN provoque la colère des militants de ce parti, notamment les jeunes qui sont tout simplement exclus. De côté du RND, les choix ont été plutôt confirmés. Le parti d’Ahmed Ouyahia n’a pas également misé, cette fois-ci, sur ses ministres, notamment Abdessalem Bouchouareb qui a été élu, en 2012, sur une liste du parti à Alger. Sa mise à l’écart est énigmatique. La révélation des listes finales des deux partis au pouvoir confirme ainsi la mise à l’écart de plusieurs ministres qui étaient, pourtant, tentés par l’élection et qui avaient déposé leurs dossiers de candidature. L’opposition dénonce l’exclusion L’opération de dépôt des dossiers de candidatures a été marquée aussi par le rejet de plusieurs listes, notamment celle de l’opposition. Invoquant l’invalidité de souscriptions d’électeurs récoltées, l’administration a refusé la réception des dossiers dans plusieurs wilayas. C’est ce qu’a dénoncé  le RCD qui crie au «sabotage». Les services des wilayas à l’est, à l’ouest et au sud du pays dénoncent le parti de Mohcine Belabbas. Ils ont décidé d’éliminer de nombreuses signatures d’électeurs, empêchant ainsi le RCD d’être présent dans un maximum de circonscriptions. De ce fait, ce parti devra se contenter dans seulement une quinzaine de wilayas. Pour le RCD, «le pouvoir veut mettre en œuvre son projet de rétablir le système du parti unique». Le Front des forces socialistes (FFS) s’est plaint, lui aussi, des entraves de l’administration. Mais jusqu’à hier, les responsables de ce parti n’ont pas communiqué le nombre de wilayas où ils présenteront des candidatures. Le chargé de communication du FFS est toujours injoignable, alors que d’autres cadres du secrétariat national refusent de décrocher. Même TAJ, un parti qui gravite autour du pouvoir, s’est vu rejeter certaines de ses listes, particulièrement, à l’ouest du pays.

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