jeudi 2 mars 2017

Dr. Bekkat Berkani appelle à revoir et à compléter le Projet de loi sur la santé

Le Dr. Mohamed Bekkat Berkani, Président du conseil national de l'ordre des médecins et fraichement désigné au Conseil national des droits de l'homme n'y est pas allé avec le dos de la cuillère lorsqu’il évoque le Projet de loi sur la santé. Invité de la rédaction de la radio Chaine 3, Bekkat Berkani à appeler «à revoir et à compléter» la mouture présentée à l’APN avec «un débat plus large». La santé ne se limite pas aux médecins, les consultations sur ce projet, revendique M. Berkani, doivent s’élargir pour prendre en considération les avis des usagers de la santé à travers les représentants de la société civile. «Si on écoute pas les professionnels de la santé et les usagers on fera des textes de loi qui ne peuvent pas être appliqués sur le terrain». Interpellé sur les manquements de ce projet de loi, l’invité de la Chaine 3 rappelle que les professionnels de la santé avaient émis toutes leurs propositions lors des assises nationales. «Nous avons assisté aux assises et y’avaient beaucoup de propositions qui, regrette, le représentant des médecins, n’ont pas été prises en compte par les rédacteurs du projet de loi».    Selon lui, le texte n’a pas donné «une place suffisante à la prévention», «la décentralisation», tant revendiquée, n’a pas été prise en charge  alors que «les Agences nationales de la santé doivent avoir leur place». Dr. Bekkat Berkani revient également sur les instances installées, à l’instar de l’ «l’Agence nationale du médicament installée, mais des années plus tard, elle n’occupe pas sa place, puisque les pénuries subsistent ». Le droit à la santé, le premier des Droits de l’homme Revenant sur sa désignation au Conseil national des droits de l'homme, M. Bekkat Berkani estime que les deux fonctions qu’il occupe sont complémentaires. Le droit à la santé est le premier des droits de l’Homme», argumente-t-il. L’invité de la Chaine 3 espère apporter sa contribution au développement des droits de l’Homme en Algérie, qui, d’après lui, «ont beaucoup évolué au cours de ces dernières années». Berkani, reconnait toutes fois que beaucoup d’efforts restent à faire dans ce domaine.     


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