lundi 6 mars 2017

Le projet est gelé

Le système de péage pour l’autoroute Est-Ouest n’est pas à l’ordre du jour. Annoncé en grande pompe par les responsables du secteur des travaux publics, et de l’Agence nationale de gestion des autoroutes, (ANGA), le projet est gelé. Venu jeudi dernier inspecter les travaux de réhabilitation du tronçon autoroutier reliant Lakhdaria à Bouira, un responsable de l’agence en question  a indiqué que ce projet est désormais aux «oubliettes», eu égard à la situation financière à laquelle fait face le secteur des travaux publics. Les opérations de réalisation de postes de péage, après avoir été lancées, sont à l’arrêt. Pourtant, la mise en service de ce système, dont les recettes peuvent contribuer à l’entretien de l’infrastructure autoroutière, a été même annoncée dans une déclaration faite à El Watan par le directeur général de l’Agence nationale de gestion des autoroutes, Ali Khelifaoui, à l’occasion d’une visite effectuée sur chantier en novembre 2016. Le responsable avait clairement indiqué que l’installation des équipements interviendra au début du troisième trimestre de l’année 2017, tout en précisant que sa mise en service  entrera en vigueur vers la fin de la même année. M. Khelifaoui a, d’ailleurs, confirmé à l’occasion de son passage mardi dernier, sur les ondes de la Chaîne III , à l’émission «L’invité de la rédaction», que l’introduction du péage sur cette importante infrastructure routière «ne représente pas, pour le moment, la finalité du projet», tout en soulignant que «l’heure est à son équipement, en moyens modernes destinés à offrir à ses usagers des conditions optimales en matière de sécurité et de confort». Même le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjema Talai, a refusé, jeudi dernier, à l’occasion de sa visite dans la région, de s’exprimer sur ce sujet. «Laissez-nous d’abord  nous occuper de ces chantiers…», a-t-il répondu à notre question. M. Talai, qui a inspecté les travaux de réhabilitation du tronçon Lakhdaria- Bouira, a affiché sa déception quant à la qualité des travaux exécutés sur le terrain. «La qualité est mauvaise», en s’adressant au chef du projet et au représentant de l’entreprise ETRHB-Haddad. Quatre ans, depuis le début des opérations, l’entreprise a livré 28 km sur un total de 33 concernés par les opérations de mise à niveau. Certaines sections mises en service enregistrent déjà des malfaçons.

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