Des délégués représentant des médecins résidents, rassemblés au sein du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), en grève depuis trois semaines, ont été reçus hier par le ministre de la Santé. De nouvelles conditions seront, semble-t-il, mises en place pour permettre aux médecins spécialistes, à savoir 10 449 résidents toutes spécialités confondues, d’assurer une couverture médicale spécialisée dans les zones déshéritées pour répondre à leur revendication principale, qui est l’abrogation du service civil. Plusieurs options seront retenues, notamment les incitations financières, l’amélioration des conditions d’hébergement et l’accompagnement de ces résidents. Une décision que le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière doit approuver avec d’autres départements ministériels. Une question qui sera tranchée définitivement dans le cadre du projet de loi sur la santé. Des délégués représentant des médecins résidents, rassemblés au sein du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), en grève depuis trois semaines, ont été reçus hier par le Pr Mokhtar Hasbellaoui, ministre de la Santé. L’ensemble des revendications ont été soulevées et discutées par les deux parties, lors de cette rencontre. Il s’agit, en premier lieu, de la qualité de la formation de l’étudiant en médecine qui doit être améliorée, ont exigé les représentants du Camra. Les deux parties ont également échangé des points de vue, selon M. Belkessam, directeur de la communication, sur leur principale revendication relative à l’aménagement et l’assouplissement du service civil, auquel sont soumis tous les médecins spécialistes, ou simplement son abrogation. Les délégués ont aussi demandé à être exemptés du service militaire puisqu’ils sont soumis au service civil au même titre que les autres diplômés de certaines formations universitaires. D’autres points ont aussi été évoqués, tels que les conditions de travail dans les structures de santé, les œuvres sociales, etc. A l’issue de cette discussion, il a donc été convenu de se revoir dans deux à trois semaines pour leur présenter une série de propositions en réponse aux revendications des résidents qui seront élaborées et validées avec les autres départements ministériels, notamment le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. «Pour le moment, rien n’est encore décidé. Nous allons nous mettre au travail avec le ministère de l’Enseignement supérieur pour tenter de trouver des solutions aux problèmes posés. Un rapport sera remis au Premier ministre», souligne M. Belkessam. A noter que cette revendication principale des médecins résidents a été défendue par l’ensemble des syndicats du secteur et particulièrement par le SNPSSP, le syndicat des médecins spécialistes, qui propose la mise en place de manière progressive des mesures incitatives afin de pouvoir remplacer le service civil. C’est dans cette optique que le ministère de la Santé semble orienter la résolution de ce problème et répondre aux revendications des médecins résidents. A noter que le mouvement de protestation des médecins résidents, qui a débuté le 14 novembre, s’est élargi aux pharmaciens et aux médecins chirurgiens dentistes.
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