L’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne recevait, ce mardi, le ministre de la Santé et de la population, Mokhtar Hazbellaoui qui a jugé qu'il était encore prématuré de révéler sa démarche pour réorganiser son secteur. A propos de l’état actuel de son secteur et les moyens à mobiliser pour le rendre plus efficient, M. Hazbellaoui a répondu que son département est en train de préparer un audit pour faire une évaluation exhaustive du système national de santé. Il explique que les structures sanitaires, qu’elles soient publiques ou privées, tout comme l’organisation de leurs activités, n’ont jamais fait l’objet d’une évaluation. Il indique à cet effet qu’un projet portant réorganisation des structures de santé allait être soumis au Premier ministre. Quand on lui rappelle des incidents survenus l’été dernier, lors desquels des patientes avaient perdu la vie, M. Hazbellaoui s’emporte en déclarant que « c’est interdit d’utiliser des mots comme çà », Il note toutefois qu’il s’agit là d’un drame « pour toutes les parturientes qui décèdent chaque année ». Revenant sur l’organisation actuelle des établissements de soins, l’intervenant, tout en y reconnaissant des « manques », considère « qu’il ne sert rien de la dénigrer ». « Nous avons, reconnait-il, un problème relatif à la gestion de certaines structures, principalement pour ce qui concerne les établissements hospitalo-universitaires », où ajoute-t-il, existe un « gros problème de gestion ». Lors de son intervention, le ministre annonce, par ailleurs, la réception « dans très peu de temps » de 80 structures sanitaires, dont des centres anti-cancer lesquels seront fonctionnels dans le courant de 2018. S’exprimant à propos du médicament, M. Hazbellaoui fait état de « gros gaspillages, dus à une « mauvaise utilisation », que ce soit dans les structures de santé, ou dans les officines », d’où, déclare-t-il, la nécessité de mise en œuvre d’un dispositif pour « rationaliser les dépenses » dans ce domaine. Concernant la gratuité des soins, il signale que l'Etat n’entend pas revenir sur sa décision de garantir une prise en charge médicale à l’ensemble de ses citoyens.
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