Le diplomate Lakhdar Brahimi a qualifié, hier à Mascara, la vente des migrants subsahariens aux enchères, en Libye, de «honte et de crime contre l’humanité» et a appelé «à tout mettre en oeuvre pour que les auteurs de ces actes soient identifiés et poursuivis.» En visite à Mascara dans le cadre des festivités du 185e anniversaire de la première allégeance à l’Émir Abdelkader, Lakhdar Brahimi a, parallèlement, condamné «les crimes horribles commis contre les civiles dans les mosquées.» En citant les derniers crimes qui ont coûté, ces derniers jours, la vie à des centaines de civiles à Nigeria et l’Égypte, l’ex-ministre des affaires étrangères, Lakhdar Brahimi, a insisté sur la «la nécessité de protéger les jeunes contre les dérives liées à la radicalisation.» En outre, Lakhdar Brahimi a déclaré que «l’Algérie a le droit de demander à la France de présenter ses excuses pour les crimes qu’elle a commis pendant la période coloniale.» Et d’ajouter : «Selon un historien, les français ont tués, du 1830 à 1875 soit pendant 35 ans, entre 600 000 à 800 000 algériens. Chose pour laquelle, l’Algérie à également le droit de demander l’ouverture d’un procès historique contre la France coloniale.» Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, qui a assisté aux festivités, a remis ce qui est appelé «Le prix Émir Abdelkader» à Lakhdar Brahimi «en reconnaissance de ses efforts en faveur de la paix dans le monde.»
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