L a phase de choix des sites AADL devrait s’achever fin octobre. Le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré, hier, que la phase de choix par les souscripteurs au programme de location-vente 2001-2002 des sites de leurs logements devrait s’achever fin octobre. «On pense pouvoir finir l’opération fin octobre. On en est à 45 000 à ce jour (le nombre de postulants au programme AADL 2 est de 89 000, ndlr). Les souscripteurs au programme 2013 (AADL 2) seront appelés à choisir leur site juste après», a précisé M. Tebboune lors d’une conférence de presse, en marge d’une rencontre d’évaluation de son secteur. Le ministre a affirmé que la priorité dans le choix des sites est donnée aux souscripteurs par ordre chronologique d’actualisation de leurs dossiers. «Nous respectons l’ordre chronologique, comme pour les inscriptions universitaires. Nous n’intervenons pas, c’est le logiciel qui le fait», a assuré le ministre, qui réfute les affirmations sur la «disparition» de sites de la liste des choix, à l’instar du projet de Aïn Benian à Alger, où, précise-t-il, des travaux de terrassement ont commencé il y a une semaine. Le ministre a réitéré son engagement pour la remise des clés aux postulants du programme AADL 1 dans un délai n’excédant pas le premier semestre 2016. S’agissant du programme LPP supervisé par l’Entreprise nationale de promotion immobilière, les sites seront également choisis par le biais d’internet, a indiqué le ministre, qui a annoncé qu’un programme informatique est en cours de réalisation avant le lancement prochain de l’opération. M. Tebboune veut accélérer la concession des terrains aux privés dans le cadre des lotissements résidentiels. «L’intégration du secteur privé est primordiale. Cette décision, prévue dans le programme quinquennal 2015-2019, n’est pas la conséquence de la chute des prix du pétrole», a-t-il précisé. Plus de 1300 sites concernés par ce projet ont été localisés dans 457 communes des Hauts-Plateaux et du Sud. Concessions d’assiettes de terrain dans le Nord Leur superficie globale est de 9445 hectares pour 300 lots de terrain. La réception des dossiers relatifs au lotissement de ces terrains a débuté il y a quelques mois dans certaines wilayas. 350 000 dossiers ont été déposés jusqu’à fin juillet. L’autoconstruction devra toucher «quelques communes» dans le nord du pays, «comme l’a insinué le Premier ministre lors de sa réunion avec les walis», indique M. Tebboune. Reste que des villes, à l’instar d’Alger, Oran, Annaba, seront exclues de cette opération, qui ne concernera éventuellement que leur périphérie. Le ministre insiste sur la responsabilité des directions de l’urbanisme (DUC) qui doivent faire respecter les cahier des charges dans ces futurs lotissements qui devront constituer «un embryon de petite ville coquette et ainsi sortir de l’esprit du bidonville qui peut resurgir dans 10, 20 ans». M. Tebboune s’est réjoui de l’exploit de la ville d’Alger d’en finir avec les bidonvilles «pour fin 2015 ou au plus tard le premier trimestre 2016». Une dizaine de gros sites devront être éradiqués ; celui de la cité Remli (Gué de Constantine, 4800 familles) sera rasé bientôt et ses occupants relogés à Si Mustapha (Boumerdès) et Meftah (Blida), où ne manquent que certaines opérations de VRD. Le ministre est catégorique : l’Etat devra en finira avec la crise du logement «avant fin 2018, au plus tard premier semestre 2019». «C’est une décision sans appel, même avec la baisse du prix du pétrole. La plupart des projets ont été lancés, d’autres le seront bientôt. Le financement existe», assure-t-il, en expliquant l’actuelle crise du logement par une accumulation de demandes datant pour certaines de la crise de 1986. Selon le ministre, avant le premier quinquennat, le nombre de demandes de logement était de près 2,5 millions contre 1,6 million actuellement. «Il y a plus de 900 000 logements en cours de réalisation. Après soustraction, ce nombre devra être réduit à 700 020 demandes à prendre en charge dans le nouveau quinquennat. Après la prise en charge de ces demandes, on reviendra à un fonctionnement normal, où une demande est satisfaite au bout de 8 mois à une année et demie», promet-il, en se réjouissant, au début de son intervention devant ses subordonnés, de la décision des autorités de rendre effective la dépénalisation de l’acte de gestion.
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