dimanche 1 novembre 2015

Amara Benyounès à Mascara : «La demande de l’opposition constitue un Coup d’État» !

Samedi 31 octobre, à partir de Mascara, le secrétaire général du MPA, Amara Benyounès, a réitéré, comme attendu, son soutien au président Bouteflika. Tout au long de son discours, l’ex-ministre du commerce n’a pas cessé de faire l’éloge «de la stabilité que connait le pays grâce à la politique clairvoyante du président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Il a, en outre, qualifié la demande de l’opposition d’aller vers une transition démocratique d’une «réclamation qui n’a rien à voir avec la démocratie» et «constitue un coup d’État militaire contre le président Bouteflika» ! Et d’ajouter dans le même ordre d’idée que «le temps des coups d’état est révolu et l’accession au pouvoir se fait par voie électorale. Pour celui qui veut briguer le poste de Bouteflika doit attendre 2019». Poursuivant son discours devant ses militants venus des différentes wilayas de l’ouest, Benyounès a fait remarquer que «l’alliance présidentielle qui ne s’est pas réunie depuis les élections présidentielles de 2014 connait des divergences». Afin de sortir de cette impasse, Benyounès propose aux leaders des partis de l’Alliance présidentielle «une réunion». L’ancien chef terroriste de l’Armée islamique du salut (AIS), Madani Mezrag, n’a pas été épargné des critiques formulées par Amara Benyounès. «Certains chefs terroristes qui se définissent comme des Émirs ont franchis les lignes rouges. L’un d’eux a avoué publiquement avoir tué un militaire. Seul Dieu connait le nombre exacts de personnes assassinées par ce terroriste que je ne site pas son nom». Et d’ajouter dans le même souffle que «ce terroriste qui a menacé les institutions de l’État a oublié que le terrorisme en Algérie a été vaincu militairement et les terroristes qui se sont rendus aux services de sécurité n’ont jamais demandé pardon au peuple». Par ailleurs, l’ex-membre du Gouvernement a mis en exergue «la situation difficile que traverse le pays qui a perdu 50 % de ses revenus pétrolières». Benyounès, dans ce contexte, avouera à ses militants que «Bouteflika, lors du dernier Conseil des ministres, a confirmé que notre pays traverse une crise financière très grave !» Ce qui inquiète Amara Benyounès, se sont les futures élections sénatoriales qui auront lieu à la fin de l’année 2015, «pour lesquelles tous les coups sont permis !» 

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