« Il n’y a que deux initiatives sur la scène politique : celle de l’opposition appelant pour une transition démocratique et l’initiative soutenue par les parrains du système ». Les membres de la coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) se sont réunis, aujourd’hui mardi à Alger. Ils ont affirmé dans un déclaration qui a sanctionné cette réunion tenue au siège du RCD, qu’ : « il n’y a que deux initiatives sur la scène politique : celle de l’opposition appelant pour une transition démocratique et l’initiative soutenue par les parrains du système ». Une manière de rejeter l’initiative de « Consensus national » porté par le FFS et la démarche du groupe des 15 (19 - 4) qui a demandé, récemment, audience au Chef de l’Etat. La CLTD a rejeté, aussi, l’offre concernant la mise en place d’une commission de surveillance des élections, annoncée par Bouteflika, le 1er novembre dernier, dans son message écrit. « La coordination tient à l’instance d’organisation et de supervision des élection et tout le reste n’est qu’un contournement de la revendication de l’opposition et une atteinte à a crédibilité des élections », tranche la CLTD, en réitérant son attachement à la plateforme de Mazafran qui constitue « la solution efficace à la crise du pays ». La coordination a estimé, par ailleurs, que la Loi de finance 2016 vient pour « hypothéquer l’avenir des générations ». La CLTD, lancée avant les élections présidentielles d’avril 2014, regroupe le RCD, MSP, FJD (Adala), Ennahda, El-Islah, Jil Djadid et Ahmed Benbitour. Ali Benflis, quant à lui, a rejoint la coordination après la dernière présidentielle qui a permis à Bouteflika de briguer un 4eme mandat à la tête du pays.
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