vendredi 6 novembre 2015

La violence en discussion à El Tarf

Cette semaine, à El Tarf, une rencontre sur la lutte contre la violence et les fléaux sociaux a eu lieu. Référence : l’instruction du ministère de l’Intérieur qui préconise, d’après ce qui a pu être saisi du contenu de cet envoi, de mettre en œuvre un plan d’action pour lutter contre la violence sous toutes ses formes et dans tous les domaines. Des associations, les directrices et directeurs des secteurs étatiques concernés – comme les affaires sociales, l’éducation, la jeunesse et les sports, et la santé – ont fait un bilan de leurs activités respectives, mais sans faire l’effort de mettre en exergue les relations de leurs activités avec les formes de violence qu’ils ont seulement énumérées. Et comment pourraient-ils faire autrement dans un domaine qui appartient avant tout à des spécialistes ? Par exemple le directeur de l’éducation, qui a fait l’effort d’aller plus loin que le simple constat, a rendu la famille et les parents responsables au premier titre de la violence scolaire et reconnu que des enseignants, qui n’en ont que le titre précise-t-il, contribuent aussi à l’évolution et l’extension des actes de violence. Il a omis de parler des pratiques iniques de l’administration, du favoritisme des classes spéciales, de la fraude aux examens…. Le wali a invité les scouts et les imams à s’investir dans la lutte contre la violence et les fléaux sociaux. Un imam s’est aventuré à définir le crime selon la religion et le chef des scouts a hoché la tête. Le wali, pour sa part, a expliqué que par sa propre expérience d’un enfant de famille modeste, les conditions économiques et sociales de la famille n’ont aucune incidence sur le devenir de l’enfant.

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