Le parti du Rassemblement national démocratique (RND) a affirmé samedi dans un communiqué que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, était "comptable devant le peuple souverain qui l'a investi et devant le peuple uniquement". Le communiqué du RND intervient suite à une lettre que 19 personnalités nationales ont adressée au président de la République pour "le prier de les recevoir en audience et lui faire part de leurs préoccupations quant à la situation prévalant dans le pays", comme l'ont expliqué les signataires de cette lettre vendredi lors d'une conférence de presse. Pour le RND, la lettre "met en doute la capacité du président Abdelaziz Bouteflika à diriger le pays. Elle l'accuse aussi de porter atteinte aux institutions de l'Etat et aux intérêts de l'Algérie". "La lettre est signée par un certain nombre de personnes connues et que très peu de choses réunit. Cela dévoile l'identité de l'auteur de cette initiative, un chef de parti politique, déchaîné depuis quelques mois déjà contre l'Etat et contre son premier dirigeant", a ajouté le parti dans son communiqué. Le RND rappelle, à cet effet, que le Président Bouteflika "a derrière lui plusieurs décennies d'engagement patriotique depuis la lutte de Libération nationale", ajoutant que "le peuple algérien lui a accordé sa confiance en 1999 sur la base de telles références patriotiques". Au cours de seize années à la tête de l'Etat, le président Bouteflika "a redressé les institutions, reconstruit le pays, revalorisé les intérêts économiques nationaux et, conforté le crédit international de l'Algérie", a relevé le RND. Le RND qui accompagne depuis 1999 le combat du président Bouteflika au service de l'Algérie, "lui redit aujourd'hui encore sa confiance et son soutien", conclut la même source. TAJ rejette toute tentative visant à remettre en cause la crédibilité des institutions de l'Etat Le parti "Tadjamoue Amal El Djazair" (TAJ) a exprimé samedi son "rejet catégorique" de toute tentative visant à "remettre en cause" la crédibilité des institutions de l'Etat, en tête desquelles la Présidence de la République, affirmant que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika assumait "normalement" ses fonctions constitutionnelles. Dans un communiqué rendu public en réaction à la lettre adressée par des personnalités au président Bouteflika, le parti a exprimé son "rejet catégorique de toute tentative visant à remettre en cause la crédibilité des institutions de l'Etat, en tête desquelles la Présidence de la République". "Le président Bouteflika assume normalement ses fonctions constitutionnelles et suit personnellement tous les développements survenus sur les scènes nationale et internationale. Il dirige également les affaires du pays particulièrement à travers les réunions en Conseil des ministres, ses orientations et directives adressées au gouvernement et les audiences qu'il accorde aux chefs d'Etat et de gouvernement", précise le communiqué. Le parti a rappelé son "respect de la liberté d'expression et de la divergence de vues dans un cadre démocratique, car il s'agit d'un droit garanti par la Constitution, et d'un acquis démocratique dans une Algérie qui consacre le pluralisme et la liberté d'expression". "Le parti qui suit avec un grand intérêt ce qui se passe sur la scène nationale estime que l'heure n'est plus à la récupération et aux tiraillements politiques", précise le communiqué. "En cette période nous sommes tous appelés à relever les défis auxquels le pays fait face et à exploiter les points d'entente pour préserver les acquis de sécurité, de développement et de stabilité", a souligné le parti dans un appel lancé aux citoyens, conclut le document. APS
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