mercredi 25 novembre 2015

On vous le dit

- Il démissionne pour la… dignité Un jeune employé de la commune de Béjaïa, qui estime être touché dans sa dignité, a rendu publique sa démission. Zoheir Bannaceur, qui occupait jusque-là les fonctions de directeur de la voirie et des réseaux divers de la commune de Béjaïa, a enregistré une vidéo pour expliquer les raisons de cette démission. Il indique qu’il a «peut-être» failli à la mission qui lui a été confiée depuis une année. Mais il dit ne pas supporter les «injures» et autres attaques dont il fait l’objet depuis quelques jours. Il démissionne donc pour préserver sa «dignité». Cette réaction vient en effet comme une réponse à une vidéo qui montre que l’employé est malmené par le wali de Béjaïa, Ouled-Salah Zitouni. Ce dernier reprochait au fonctionnaire le manque d’entretien d’un avaloir et le non-ramassage des ordures qui se tassaient aux abords d’une école primaire. La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux et des chaînes de télévision privées. - Des psychotropes saisis à l’aéroport de Chlef Les éléments des Douanes en charge de l’inspection des voyageurs et bagages à l’aéroport Aboubakr Belkaïd de Chlef ont arrêté, ces derniers jours, un homme en possession de 108 comprimés de psychotropes. Le passager, âgé de 52 ans, qui venait de Paris, a été remis au service de la Police aux frontières pour la procédure d’usage, à l’issue de laquelle il a été présenté devant le procureur. - Rush au 3e Salon de l’enseignement supérieur Algérie-France Le 3e Salon de l’enseignement supérieur Algérie-France, tenu, cette semaine, sur deux sites à Alger et Oran, a été une opportunité pour de nombreux jeunes de s’informer sur les possibilités d’études en France, où quelque 22 000 étudiants algériens, parmi les 300 000 qu’accueille l’Hexagone, poursuivent leurs cursus dans les universités et centres scientifiques. Tenu respectivement au Palais de la culture Moufdi Zakaria d’Alger et à l’Ecole nationale polytechnique d’Oran (ENPO), ce Salon a vu la participation d’une quarantaine d’établissements universitaires et scientifiques des deux pays. Les étudiants sont venus nombreux visiter les différents stands, s’informant notamment sur les conditions d’orientation et d’inscription dans des universités françaises proposant des formations de post-graduation (master et doctorat). - 115 attaques islamophobes recensées au Royaume-Uni Jusqu’à 115 agressions islamophobes ont été recensées au Royaume-Uni depuis les attentats de Paris, a rapporté l’association spécialisée Tell Mama. Depuis les attentats de Paris du 13 novembre, 115 attaques à caractère islamophobe ont été recensées au Royaume-Uni, soit une hausse de 300%, selon Tell Mama. Ces agressions qui peuvent être verbales ou physiques ont été dénombrées pendant la semaine qui s’est terminée samedi et ont concerné principalement des musulmanes voilées âgées de 14 à 45 ans. Les auteurs de ces attaques ont été principalement des hommes blancs âgés de 15 à 35 ans, précise la même source. Ces chiffres sont probablement «nettement sous-estimés», parce que nombre des victimes ont trop peur pour contacter la police ou les groupes communautaires, note le rapport réalisé pour un groupe de travail du gouvernement sur l’islamophobie et rapporté par le quotidien The Independent. «Bon nombre des victimes ont laissé entendre que personne ne leur était venu en aide ou même n’était venu les réconforter, ce qui signifie qu’elles se sont senties victimisées, seules et en colère.» - Les enfants premières victimes du changement climatique Les enfants sont les premières victimes du réchauffement de la planète, selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) : 690 millions d’entre eux vivent dans les régions les plus exposées aux conséquences du changement climatique. Environ 530 millions d’enfants habitent des pays soumis régulièrement à des inondations catastrophiques, la plupart en Asie, et 160 millions dans des zones de grande sécheresse, notamment en Afrique, a indiqué une étude publiée hier par l’Unicef, à quelques jours de la Conférence sur le climat à Paris. «Le nombre d’enfants exposés aux risques climatiques est inquiétant», a souligné l’étude. «Ce sont les enfants qui vont souffrir le plus du changement climatique, ils en subissent déjà lourdement les conséquences», a expliqué Nicholas Rees, l’un des auteurs.

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