La quatrième Conférence internationale sur le tourisme et les médias, organisée par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), sous le thème : «Tourisme et médias : créer de nouveaux partenariats», s’ouvre aujourd’hui à Tunis et durera deux jours. La participation aux travaux de cette Conférence est ouverte à tous les Etats membres de l’OMT. En effet, cette rencontre verra la participation d’une multitude de ministres et de responsables dans le domaine du tourisme du monde entier, de spécialistes en tourisme, de représentants et d’acteurs du secteur de l’industrie du tourisme ainsi que des participants représentant le secteur privé, les établissements d’enseignement et les associations touristiques. En marge de cette Conférence, plusieurs ateliers de travail seront organisés. Ils s’articuleront autour de nombreuses thématiques, telles que «Les plans de communication en temps de crise», «Les relations entre le secteur touristique et les médias», les défis relevés par le journalisme de tourisme et les moyens permettant de combler le fossé entre eux. Des séances de travail seront également organisées sur les moyens de renforcer les partenariats entre le tourisme, les destinations touristiques et les médias, l’histoire du tourisme et la communication entre les destinations touristiques et les médias. De même, une séance de débats sera organisée autour du rôle des médias dans les efforts visant à minimiser l’impact négatif des crises sur les destinations touristiques, à assurer un prompt redressement de ces dernières et à leur permettre de résister aux difficultés conjoncturelles. Dans ce cadre, il faut signaler que toutes les grandes destinations mondiales, particulièrement celles du Bassin méditerranéen, s’appuient, entre autres, sur une presse professionnelle spécialisée susceptible de faire améliorer l’image, voire la réputation d’un pays et qui a des répercussions sur la fréquentation. Cela est possible à travers les plumes des journalistes, les ondes des radios et les caméras des télévision qui fournissent des impressions sous forme de reportages et de papiers de fond. Ils rapportent plus de communications en se focalisant sur un contenu meilleur et de qualité. Objectif : surprendre le lecteur ! En Algérie, tout reste à faire dans ce domaine. Il faut donner une grande importance à la formation pour mieux traiter des sujets d’actualité liés au tourisme, mais aussi de préparer des dossiers à la veille de grandes échéances (journées nationales, mondiales, séminaires, rencontres…). Cela permettra aux journalistes de trouver de multiples angles pour écrire des sujets et renforcer les qualités rédactionnelles, car la presse du tourisme et des voyages est une sorte de vitrine de ce qu’offre le marché du tourisme et elle se doit d’être la plus alléchante possible. Les journalistes algériens ont besoin d’un plus grand élan, d’une plus grande vigueur et de plus grands moyens pour s’acquitter de cette tâche. Il faut réoccuper les espaces perdus, car, jusque-là, les actions de promotion se réduisent à des images, pratiquement les mêmes, que l’on voit dans les dépliants. La presse spécialisée reste peu présente. Or, il s’agit d’encourager l’analyse et l’investigation, une manière d’aller au-delà du communiqué de presse ministériel.
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