Le nombre d’oiseaux migrateurs a augmenté dans la région du barrage de Béni Haroun de la wilaya de Mila, atteignant les 17.000 oiseaux répartis sur 19 espèces, a-t-on appris dimanche auprès d’un responsable de la conservation des forêts.
Cette augmentation recensée reflète le mouvement "en courbe ascendante" des oiseaux migrateurs dans cette zone a précisé le chef de service protection de la faune et de la flore auprès de la conservation des forêts, Samir Benftima détaillant qu’en 2013 les sujets avifaunes ne dépassaient pas les 5.000 volatiles et expliquant que ce phénomène constitue "un indicateur de biodiversité et d’une richesse avifaune considérable dans cette région".
Il a, à ce propos rappelé que le barrage de Béni Haroun, un ouvrage hydraulique majestueux d’une capacité de stockage de 1 milliard m3 d’eau, implanté dans une surface verte présente une grande diversité faunistique et floristique, précisant que ce facteur favorise cette halte migratoire dans une zone qui assure "les conditions de nidification", pour des espèces dont la plupart sont rares venus de l’Europe et d’Asie.
Parmi ces races, 5.000 oiseaux de la famille du Grand Cormoran ont été recensés à Mila, a souligné M. Benftima affirmant que ce nombre constitue "un record national".
Le Ciconiidé figure également parmi les oiseaux migrateurs "habitués" de la région de Beni Haroun transitant depuis l’Europe profonde à Béni Haroun à la recherche d’un climat doux .
Le même responsable a indiqué que le lac Oum Lahnache sur les monts de Tassadane Haddada, culminant à plus de 1200 mètres d’altitude sera prochainement classée soulignant que cette zone dispose de toutes les richesses faunistiques et floristiques requises.
Selon M. Benftima, le classement d’une région en zone humide requiert plusieurs conditions dont une biodiversité et des richesses faunistiques et floristiques. APS
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