Le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) est miné par la suspicion. Ferhat Mehenni, autoproclamé président du « Gouvernement provisoire de la Kabylie », a accusé l’ex-président du MAK, Bouaziz Ait Chebib, d’avoir livré Yuva Tala Hammu à la police algérienne. Yuva Tala Hemmu « aurait été donné par le clan de l’ancien président du MAK », a indiqué Ferhat M’henni, dans un communiqué diffusé, hier mardi, sur son site officiel Siwel. L’ex-président du MAK, Bouaziz Ait Chebib, qui vit en Kabylie, a répondu à cette accusation qu’il a qualifiée d’ « appel public au lynchage ». Il a ajouté, dans un communiqué rendu public hier, que « face à cet appel au meurtre, je tiens pour responsables Ferhat Mehenni de toute atteinte qui pourrait survenir sur ma personne ou sur des militants ». Ait Chebib avait démissionne de la présidence du MAK en novembre 2016, sur fonds de divergences avec le président du GPK, Ferhat Mehenni. Le MAK, fondé en 2001, dans le sillage des événements sanglants de Kabylie, semble confronté à une guerre de leadership opposant sa direction basée dans le pays à celle installée à l’étranger. Les militants du MAK font souvent l’objet d’interpellations et ses manifestations réprimées par les forces de sécurité.
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