La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a assuré, mercredi, l’Unesco, de la « disponibilité de l’Algérie à mener la lutte contre le radicalisme et à mettre à disposition son savoir-faire dans ce domaine. Dans une déclaration, jeudi, à la Télévision Algérienne et à l’Agence APS, elle signale avoir discuté avec la nouvelle directrice générale de cette organisation, Audrey Azoulay, d’un certain nombre de points, dont celui de la disponibilité de l’Algérie à mettre son expérience dans la lutte contre le radicalisme au service de l'Unesco. « L’Algérie, a-t-elle ajouté, est aussi disposée à mettre tous les efforts nécessaires pour que les valeurs portées par l’Unesco puissent également l’être au niveau de nos programmes éducatifs ». Pour elle, la culture de la paix, la lutte contre la violence et l’ouverture sur l’altérité sont des principes « que nous aussi avons intégrés dans nos programmes ». Mme Benghebrit observe que l’Unesco demeure une organisation internationale où la problématique de l’équilibre, de l’équité et de l’inclusion sont des valeurs essentielles « qui sont également portées par notre culture ». « Echanger, coopérer, mettre à disposition tout notre savoir-faire, en tant qu’Algériens, a été l’objet de nos discussions », a-t-elle déclaré, rappelant que l’Algérie à travers le président Abdellaziz Bouteflika, avait soutenu l’Unesco par une disponibilité financière, lorsque celle-ci avait connu des moments difficiles, en 2012. Dans son intervention, mercredi, aux travaux de la 39ème Session de la Conférence générale de l’Unesco, la ministre a fait savoir que face aux menaces de tout genre, y compris celles véhiculées par les réseaux sociaux, les pouvoirs publics Algériens travaillaient à soustraire la jeunesse aux sirènes de la radicalisation, du nihilisme et du désespoir, « en créant des conditions sociales et professionnelles favorables ».
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