jeudi 23 novembre 2017

«Nous encourageons les entreprises italiennes à s’implanter à l’ouest de l’Algérie»

«Je suis convaincu que la relation qui lie l’Algérie à l’Italie dans le domaine du gaz va durer dans le temps, mais il revient aux entreprises concernées de les définir», a indiqué hier à la Chambre de commerce d’Oran l’ambassadeur d’Italie, Pasquale Ferrara, au sujet des négociations concernant la prolongation des contrats au-delà de l’année 2019. Actuellement 30% de cette ressource utilisée en Italie sont fournis par l’Algérie. «Ce sont des investissements structurels qui ont besoin d’être négociés dans le long terme et en toute bonne foi», ajoute le même diplomate qui estime que les relations entre les deux parties sont excellentes. M. Pasquale Ferrara s’est déplacé à Oran à l’occasion de l’organisation de la Semaine culinaire italienne qui, à l’hôtel Le Méridien, sera accompagnée d’un concert de musique qui devait être animé, hier soir, par une chanteuse originaire de Sardaigne.  En termes de partenariat commercial, le volume des échanges est estimé à 9 milliards de dollars. Sur les 180 entreprises présentes en Algérie, une trentaine de joint-ventures sont établies à Oran. «Pour des raisons historiques et géographiques, la majorité de nos entreprises sont implantées dans la région est de l’Algérie, mais nous encourageons leur présence à l’Ouest», a-t-il ajouté en mettant en avant le secteur de l’agroalimentaire mais pas seulement. Des discussions ont été en effet menées à la Chambre de commerce pour étudier les modalités de partenariat dans divers domaines d’activité dont la sous-traitance automobile. Sur un tout autre registre, l’ambassadeur d’Italie a rappelé que son pays a accueilli en 2016 plus de 160 000 migrants irréguliers en provenance de la Libye. «Je parle de migrants irréguliers et non de clandestins car ce sont tous des êtres humains et nous les avons reçus avec beaucoup d’humanité», précise-t-il, pour ensuite indiquer que la marine de son pays a sauvé plus de 200 000 personnes en l’espace de deux années. Partant du principe que son pays est pratiquement le seul à être confronté à ce phénomène et paraphrasant le président de la commission européenne, il estimera que «l’Italie a sauvé l’honneur de l’Europe».

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