Depuis le démarrage du contrôle technique des véhicules, le 1er février 2003, jusqu'au mois de juillet 2015, plus de 27 millions de véhicules ont été examinés, a déclaré, ce matin, le directeur général de l’Etablissement national du contrôle technique automobile (ENACTA), Abdellah Laghrieb qui était l’Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne. Suite à ces contrôles, 642 629 véhicules ont été soumis à contre visite, a ajouté Laghrieb qui précise « les véhicules sur lesquels on a constaté des manquements ont été mis en sursis de 15 à 30 jours, selon la gravité des défauts constatés, le temps pour leurs propriétaires de faire les réparations qui s’imposent, avant de revenir à l’agence de contrôle pour se faire les délivrer un procès verbal sans mention marginale. Mais s’ils dépassent le délai du sursis, les propriétaires des véhicules doivent refaire le contrôle intégralement ». Autre chiffre avancé par le DG de l’ENACTA, des décisions d’immobilisation ont été prises à l’encontre de 230.000 véhicules, durant la période allant de 2003 à 2015. « Une instruction ministérielle a confié aux autorités locales (directions des transports de wilaya et services de sécurité) la mission de s’assurer que ces véhicule ont été bel et bien retirés de la circulation », a précisé M. Laghrieb qui note une évolution dans le comportement des propriétaires de véhicules qui « ont fini par comprendre la nécessité de se faire contrôler ». S’agissant du nombre de centres de contrôle, suffit-il à couvrir tout le territoire national ? Le DG de l’ENACTA estime que « le problème a été réglé » puisque, assurera-t-il, « nous avons aujourd’hui 327 agences fixes et 3 agences mobiles qui activent sur le terrain ». Interrogé sur le faible impact de ces contrôle sur la courbe des accidents de la route, M. Laghrieb a fait remarquer, sur la base de constatations sur le terrain, que « souvent, ce ne sont pas les véhicules dits vétustes qui sont à l’origine des accidents, mais les véhicules neufs ou récents ». Enfin, le DG de l’ENACTA, qui n’a pas écarté l’exitence d’un contrôle de complaisance, informe qu’ « une dizaine de contrôleurs ont fait l’objet d’un retrait définitif de l’agrément », « il y a également des retraits provisoires et nous continuerons à sévir », ajoutera-t-il.
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