Le président du Sénat français poursuit sa visite en Algérie. Gérard Larcher, qui effectue une visite de travail à l’invitation de son homologue algérien, Abdelkader Bensalah, a été reçu, hier, par le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel. Les deux parties ont souligné l’«excellence des relations algéro-françaises». «L’excellence des relations bilatérales algéro-françaises dans toutes leurs dimensions et la volonté exprimée par les deux chefs d’Etat de les hisser à un partenariat d’exception ont été mises en exergue», à l’occasion de l’entretien qu’ont eu les deux responsables, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE). MM. Messahel et Larcher ont fait un large tour d’horizon sur les questions régionales et internationales d’actualité, selon la même source, précisant que la situation en Libye, au Mali, au Sahara occidental et dans la sous-région a fait l’objet d’un «échange approfondi». La lutte contre le terrorisme et ses connexions, la question de la déradicalisation, de l’islamophobie et de la xénophobie, les problèmes posés par la migration ont été examinés à la lumière des récents développements et des événements que connaissent nombre de pays de la région arabo-africaine et d’Europe, de même que les crises en Syrie, en Irak et au Yémen ont été évoquées, a indiqué encore le communiqué du MAE. Le président du Sénat français a été également reçu, hier, par le président de l’APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa. Il a qualifié, à l’issue de l’entretien, l’Algérie de «véritable interlocuteur» pour la France, soulignant l’importance des relations parlementaires et interparlementaires. «L’Algérie est un véritable interlocuteur. Les relations entre la France et l’Algérie sont aussi particulières qu’elles dépassent les clivages politiques», a déclaré M. Larcher, qui signale que c’est la première visite en Algérie d’un président du Sénat français depuis 16 ans. «C’est pour cela que j’ai réservé ma première visite hors d’Europe à l’Algérie, car pour moi, cela a un vrai sens», a-t-il ajouté. M. Larcher a mis l’accent, par la même occasion, sur «l’importance des relations parlementaires et interparlementaires» en évoquant le protocole de coopération interparlementaire signé mardi entre le Conseil de la nation et le Sénat français, précisant que les deux institutions feront le point sur ce partenariat d’ici «la fin du premier semestre 2016». Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, et celui du Sénat français, Gérard Larcher, ont procédé à la signature de cet accord. Le président du Sénat français est accompagné d’une délégation sénatoriale composée de Jean-Pierre Chevènement (ancien ministre, président de l’Association France-Algérie), Leïla Aïchi (vice-présidente du groupe interparlementaire d’amitié France-Algérie et vice-présidente de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées) et Jean-Pierre Vial (secrétaire du groupe interparlementaire d’amitié France-Algérie).
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