Le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville Abdelmadjid Tebboune a affirmé jeudi que le gouvernement "n'a pas abandonné" le programme de logements destiné à la communauté algérienne établie à l'étranger, avouant que ce dossier "compliqué" pose des difficultés de financement et de disponibilité d'assiettes foncières. "J'aimerai clarifier certaines choses: le président de la République n'a pas promis de réserver des quotas (aux Algériens établis à l'étranger), sauf que lors de la dernière campagne présidentielle il y avait des déclarations sur l'initiative faite par le gouvernement", a déclaré le ministre qui répondait à une question orale lors d'une séance plénière à l'Assemblé populaire nationale. "L'initiative est toujours valable, mais pose beaucoup de problèmes", a-t-il avoué. M. Tebboune a rappelé qu'une commission ministérielle qui comptait 17 représentants de ministères et de banques avait été installée en 2013 dans le but de trouver une formule convenant à la communauté établie à l'étranger. Il a rappelé que cette commission ministérielle s'est déjà réunie pour étudier ce dossier et trouver des modalités d'application de ce programme qui a reçu environ 500.000 demandes de la communautés établie en France seulement, soit presque l'équivalent du nombre de souscripteurs au programme AADL à l'intérieur du pays. "Or, cela pose un problème de classification, de financement et de manque d'assiettes foncières", a-t-il dit. M. Tebboune a fait savoir que la réunion de la commission chargée de trouver une formule de logement aux Algériens résidant à l'étranger qui s'est réunie en mars 2014 a abouti à la nécessité de payer le prix du logement en devise et non pas en dinar, alors que seuls les personnes immatriculées aux consulats généraux d'Algérie peuvent souscrire à ces logements. "L'initiative va venir, mais l'actuel programme de logements destinés aux souscripteurs locaux est énorme", a-t-il conclu.
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